Anne Hidalgo, chef de file PS à Paris pour les régionales, a présenté jeudi soir sa vision de l'avenir de la métropole parisienne, aux côtés d'architectes comme Jean Nouvel, pour déplorer que le Grand Paris soit absent la campagne.
"La question de Paris métropole, Paris ville-monde est très largement absente du débat des régionales. On ne peut penser l'avenir de la région sans s'interroger sur la métropole et présenter les options qui sont les nôtres", a souligné Anne Hidalgo au cours d'un meeting dans le IIIe arrondissement.
Présent à ce débat, l'architecte Jean Nouvel a fait part de sa "stupéfaction" en demandant "où est passé le Grand Paris dans cette campagne électorale?".
"C'est hallucinant quand même, on nous promet des changements dans les années qui vont venir, comment se fait-il que ces deux mots (Grand Paris) soient bannis, on peut avoir des inquiétudes", a déploré le célèbre architecte.
Il a cité le nom de Christian Blanc (secrétaire d'Etat à la région capitale qui a présente le projet du Grand Paris) qui "n'a pas tellement envie qu'on s'attaque au fond du problème. Il a rendu un projet qui prolonge de façon simpliste un système de transport complexe".
Anne Hidalgo a de son côté souligné que "le tracé du grand huit (futur métro envisagé) dans le projet de Christian Blanc peut être intéressant mais le reste du projet ne prend pas la question des cités, des quartiers défavorisés et de l'enclavement de communes. Certaines vont être encore plus enclavées".
A la tribune, Pierre Mansat, adjoint (PCF) au maire de Paris chargé de Paris Métropole, a estimé que le projet de M. Blanc "s'appuie sur une conception erronée et dépassée de la mondialisation. Il faut une autre façon de penser la métropole qui repose avant tout sur les échanges et les flux" citant par exemple une politique accueillante pour les chercheurs étrangers.
"On est loin du compte", selon M. Mansat.
"La question de Paris métropole, Paris ville-monde est très largement absente du débat des régionales. On ne peut penser l'avenir de la région sans s'interroger sur la métropole et présenter les options qui sont les nôtres", a souligné Anne Hidalgo au cours d'un meeting dans le IIIe arrondissement.
Présent à ce débat, l'architecte Jean Nouvel a fait part de sa "stupéfaction" en demandant "où est passé le Grand Paris dans cette campagne électorale?".
"C'est hallucinant quand même, on nous promet des changements dans les années qui vont venir, comment se fait-il que ces deux mots (Grand Paris) soient bannis, on peut avoir des inquiétudes", a déploré le célèbre architecte.
Il a cité le nom de Christian Blanc (secrétaire d'Etat à la région capitale qui a présente le projet du Grand Paris) qui "n'a pas tellement envie qu'on s'attaque au fond du problème. Il a rendu un projet qui prolonge de façon simpliste un système de transport complexe".
Anne Hidalgo a de son côté souligné que "le tracé du grand huit (futur métro envisagé) dans le projet de Christian Blanc peut être intéressant mais le reste du projet ne prend pas la question des cités, des quartiers défavorisés et de l'enclavement de communes. Certaines vont être encore plus enclavées".
A la tribune, Pierre Mansat, adjoint (PCF) au maire de Paris chargé de Paris Métropole, a estimé que le projet de M. Blanc "s'appuie sur une conception erronée et dépassée de la mondialisation. Il faut une autre façon de penser la métropole qui repose avant tout sur les échanges et les flux" citant par exemple une politique accueillante pour les chercheurs étrangers.
"On est loin du compte", selon M. Mansat.