19 Mai 2014
Hidalgo souhaite que la métropole du Grand Paris soit "au rendez-vous" en 2016
19/05/2014 16:41:21 AFP
PARIS, 19 mai 2014 (AFP) - La maire de Paris PS Anne Hidalgo a réaffirmé lundi son souhait de voir la métropole du Grand Paris "au rendez-vous" au 1er janvier 2016, même si la gauche y sera minoritaire au vu du résultat des dernières municipales.
"Je me sens très engagée pour avancer. Il y a une obligation de dépasser le cadre partisan. Ce n'est pas une instance pour régler des comptes, c'est une instance pour bâtir", a souligné la maire de Paris au cours d'un déjeuner avec la presse en marge du Conseil de Paris.
"Ca ne m'a pas échappé qu'il y a une nouvelle donne politique à la suite des élections municipales, et que Paris est à gauche alors que beaucoup d'autres communes sont à droite. Pour autant, les défis que nous avons à relever pour l'attractivité du Grand Paris et pour la solidarité sont toujours là", avait-elle souligné au cours d'un point de presse plus tôt dans la journée.
"Le délai du 1er janvier 2016, c'est un challenge d'y arriver, mais j'y prends toute ma part, et je souhaite vraiment que Paris soit très engagé sur ce projet-là", a-t-elle insisté.
La maire PS a apporté son soutien à la motion adoptée vendredi par l'association d'élus Paris Métropole, demandant au gouvernement une modification de la loi sur la métropole du Grand Paris pour mieux reconnaître la place des territoires.
"Il y a un consensus général (...) pour dire que la loi doit être adaptée sur ce point et qu'il faut aller vers un statut des territoires sui generis (...) Il y a eu un vote avec une motion indiquant ce que je viens de vous dire qui a été faite, et à partir de là, l'entrée dans la préfiguration de la métropole du Grand Paris va pouvoir se faire", a expliqué Mme Hidalgo.
"Ca supposera dans la discussion parlementaire un amendement et on espère qu'il sera soutenu par le gouvernement", a-t-elle ajouté.
Interrogée sur le devenir des départements au sein de la Métropole du Grand Paris, Mme Hidalgo a souligné que la question ne se posait pas vraiment pour Paris, qui est déjà aujourd'hui à la fois commune et département.
"Nous, c'est déjà fait. Il ne nous reste qu'à supprimer la cloche du Conseil de Paris qui fait qu'on passe de l'un à l'autre", a-t-elle dit.
S'agissant des départements de Petite Couronne, la question de leur fusion est un "élément important qui se percute avec la construction de la Métropole du Grand Paris", a-t-elle estimé. "Moi je serais d'avis qu'on séquence un petit peu plus les sujets si on veut aboutir et ne pas créer de confusion", a-t-elle indiqué.