4 Mai 2010
FRFR FRS1497 4 FP 0362 FRA /AFP-IJ98 IdF-transports-gouvernement-collectivités-région Grand Paris: le rapporteur à l'Assemblée appelle chacun à faire un pas PARIS, 4 mai 2010 (AFP) - Le rapporteur à l'Assemblée nationale du projet de loi sur le Grand Paris, Yves Albarello (UMP), a appelé mardi le secrétaire d'Etat Christian Blanc (région-capitale) et le président PS du conseil régional, Jean-Paul Huchon, à faire un pas pour sortir du blocage sur le Grand Paris. "Huchon est prêt à faire aussi des concessions, il faut que chacun fasse un pas, on ne peut pas continuer à être raide et bloqué comme cela, c'est pas possible", a déclaré à l'AFP M. Albarello. Alors que la commission mixte paritaire (députés-sénateurs) du 20 mai sur le projet de loi s'annonce animée, le député UMP de Seine-et-Marne "considère que si on veut arriver à une situation de déblocage, il faut que tout le monde mette un petit peu d'eau dans son vin". M. Albarello qualifie cependant de "point bloquant" la décision du gouvernement de mettre fin au débat public sur le projet régional de rocade autour de Paris Arc Express, ce qui revient à l'enterrer au profit du projet de M. Blanc de double boucle de métro automatique. Selon lui, "on ne gagne pas le troisième tour des élections régionales en interdisant au président du STIF (Syndicat des transports d'IdF, Jean-Paul Huchon) de réaliser le projet pour lequel il a les compétences". "Sinon on revient en arrière et on remet à la tête du STIF un préfet". "Profondément gêné" sur ce point, M. Albarello "va essayer de négocier avec les sénateurs". Pour lui, les projets Blanc et Huchon "peuvent être complémentaires", la double boucle étant "là pour mettre en synergie" des territoires de développement économique tandis qu'Arc Express "est plus concentré autour de l'agglomération". "Ce qui m'intéresse c'est que les gens qui prennent le métro ou le train tous les jours puissent voyager dans des conditions acceptables", a-t-il déclaré. A propos des taxes sur les plus-values foncières, il est en faveur d'un partage de son produit à 50-50 entre la future Société du Grand Paris et le STIF