Rédigé par Pierre MANSAT et publié depuis
Overblog
Derrière l'éléction éventuelle de Jean Sarkozy par un CA dans lequel les représentants de l'Etat représentent dejà 50% des membres, une affaire bien plus importante: celle de l'annexion de près de 50% du territoire de Nanterre et la mise à l'écart de la ville de Paris.Pierre Mansat
.Immobilier-urbanisme-IDF-collectivités La majorité UMP de Courbevoie contre les décrets sur l'avenir de La Défense NANTERRE, 13 oct 2009 (AFP) - Le conseil municipal de Courbevoie a voté lundi soir à l'unanimité, majorité UMP comprise, contre les projets de décrets qui élargiraient le périmètre du quartier d'affaires de La Défense, a-t-on appris mardi auprès de la mairie. Ce vote consultatif, auquel sont appelés les conseils municipaux des villes concernées (Courbevoie, Puteaux, Nanterre), est une étape avant le passage des décrets devant le Conseil d'Etat. Un décret porte sur la fusion de l'Etablissement public d'aménagement de La Défense (Epad), qui couvre les 160 hectares du quartier d'affaires, avec l'Etablissement public d'aménagement Seine-Arche (Epasa), chargé d'urbaniser 320 hectares sur la zone voisine de Nanterre. L'autre décret élargit le périmètre "d'intérêt national" administré par l'Etat à d'autres portions de Nanterre et de La Garenne-Colombes. "D'une part, ce n'est pas une simple fusion, puisqu'on incorpore une partie de La Garenne-Colombes au nouveau périmètre. Et d'autre part, aucune concertation n'a jamais été engagée avant la rédaction de ces décrets", a expliqué à l'AFP le député-maire UMP de Courbevoie, Jacques Kossowski, pour justifier le vote de sa majorité. L'élu UMP s'oppose également à ce que la ville de Nanterre puisse obtenir deux représentants au sein de la nouvelle structure d'aménagement, contre un pour les autres collectivités territoriales. Dans un communiqué, l'opposition locale (PS, Verts, PCF) a estimé que ce vote constituait une "surprise" mais elle y a néanmoins vu un "vote de dupe de l'UMP", ne servant selon elle qu'à "parer la critique née de la nomination annoncée de Jean Sarkozy à la tête du futur établissement". arb/mad/ds AFP