4 Juin 2009
Jean-Yves Le Bouillonnec, maire (PS) de Cachan, Patrick Braouezec, président (PCF) de la communauté d’agglomération de Plaine Commune (Seine-Saint-Denis) et Philippe Laurent, maire (divers droite) de Sceaux ont, tous trois, déposé leur candidature à la présidence de Paris Métropole.
L’élection se déroulera le 10 juin à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), lors de la séance d’installation du syndicat mixte ouvert. Jean Yves Le Bouillonnec - député-maire d’une ville moyenne (25.000 habitants) du Val-de-Marne et cosignataire, lors du dernier congrès socialiste de Reims, de la motion du maire de la capitale, Bertrand Delanoë - apparaît comme le favori du scrutin.
79 des 92 premières entités adhérentes (66 communes, 19 intercommunalités, six conseils généraux et le conseil régional d’Ile-de-France) se situent à gauche. 38 sont présidées par un élu étiqueté PS, contre 30 par un PCF.
«Diversité politique»
«Le bureau composé d’un tiers des adhérents reflètera la diversité géographique, institutionnelle et politique, avance Pierre Mansat, adjoint au maire (PCF) de Paris en charge de Paris Métropole. La droite y sera survalorisée mais, dans un premier temps, c’est un maire de gauche qui assumera la présidence pour un an.»
Parmi les personnalités de la majorité présidentielle intéressées par une fonction de vice-président prennent place Jean-Christophe Fromantin et Jacques J.P. Martin, premiers magistrats de Neuilly-sur Seine et de Nogent-sur-Marne.
Ralliement de Philippe Dallier
L’UMP s’est longtemps méfiée de Paris Métropole. Elle y discernait les prémices d’un contre-pouvoir face au projet élyséen de région capitale. Mais dans son discours du 29 avril, Nicolas Sarkozy a fini par apporter son onction au syndicat, promu au rang d’«agora du Grand Paris». Il a, par là, repoussé, sine die, toute forme de gouvernement métropolitain.
Philippe Dallier, sénateur-maire (UMP) des Pavillons-sous-Bois, partisan de la fusion des conseils généraux et des intercommunalités des quatre départements centraux, ne désespère pas pour autant. Il distingue dans Paris Métropole, qu’il a in fine rallié, «deux tendances qui s’opposent : celle portée par Bertrand Delanoë qui voudrait que cela devienne l’outil de gouvernance et celle conduite par Jean-Paul Huchon (président PS de la région) qui souhaite que cela reste un simple lieu de délibération». Aussi, appelle-t-il «les partisans d’une vraie réforme (…) à faire entendre leur voix et peser dans les décisions».
D’après Pierre Mansat, le nombre d’entité, «potentiellement de 170», devrait «rapidement atteindre le chiffre de 120 à 130».
Pour en savoir plus notre dossier Grand Paris, un débat capital
Consultez
AFP
4 RY65 FRS 0542 020609-13h03
Paris-IdF-région-collectivités
Le maire de Sceaux candidat à la présidence de Paris Métropole
PARIS, 2 juin 2009 (AFP) - Le maire sans étiquette de Sceaux (Hauts-de-Seine)
Philippe Laurent a annoncé mardi qu'il était candidat à la présidence de Paris
Métropole, un syndicat mixte réunissant pour le moment 87 collectivités de la région
parisienne et qui sera installé le 10 juin.
Pour M. Laurent, le président de Paris Métropole devra être "d'abord, l'animateur
d'une équipe à la fois riche de sa diversité et consciente de sa communauté de destin".
"Face au défi qui nous a été lancé le 29 avril" par Nicolas Sarkozy, "de réussir
collectivement à construire le projet pour le territoire métropolitain", cette démarche
de construire une nouvelle confiance entre Paris et les communes de l'agglomération
"doit être poursuivie et accerituée", a-t-il écrit à ses pairs, dans une lettre qu'il a
transmise à l'AFP.
Le maire de Sceaux a précisé que, pour le moment, il était le premier candidat
déclaré.
Paris Métropole est constitué de 61 communes, de droite comme de gauche, six
départements, une région (l'Ile-de-France) et 19 communautés d'agglomération.
Ses statuts prévoient que son président change tous les ans et qu'il ait un nombre
"équilibré", notamment politiquement, de vice-présidents.
La réunion du 10 juin, qui se déroulera à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis),
permettra d'élire les membres du bureau du Syndicat, ses vice-présidents et son
président.
Issu de la conférence métropolitaine lancée en juillet 2006 par le maire PS de Paris
Bertrand Delanoë, Paris Métropole était apparu comme un concurrent au projet de Grand
Paris du secrétaire d'Etat chargé du développement de la région-capitale Christian
Blanc, ou à la proposition du comité Balladur qui avait envisagé de fusionner la
capitale avec ses départements limitrophes.
Dans son discours sur le Grand Paris le 29 avril, Nicolas Sarkozy avait souligné
l'intérêt de paris Métropole. Le lendemain, le préfet de Paris prenait l'arrêté de
création du syndicat mixte.
jlp/swi/ds
4 TR99 FRS 1087 020609-l7h58
Paris-IdF-région-collectivités
M. Le Bouillonnee (PS) bien placé pour présider Paris Métropole
PARIS, 2 juin 2009 (AFP) - Le député-maire PS de Cachan Jean-Yves Le Bouillonnee est
bien placé pour prendre la présidence de Paris Métropole, syndicat mixte réunissant
aujourd'hui 87 collectivités de la région parisienne, très majoritairement de gauche,
selon des sources concordantes.
M. Le Bouillonnee n'a pas fait jusqu'à présent acte officiel de candidature pour
cette présidence d'un an, que convoite également le député PCF de Seine-Saint-Denis
Patrick Braouezec, président de la communauté d'agglomération Plaine Commune (350.000
habitants) .
Le premier candidat à s'être officiellement déclaré est le maire DVD de Sceaux
(Hauts-de-Seine) Philippe Laurent.
Le bureau de Paris Métropole, issu de la conférence métropolitaine lancée en 2006 par
le maire PS de Paris Bertrand Delanoë, sera installé le 10 juin à Clichy-sous-Bois
(Seine-Saint-Denis) .
Paris Métropole est constitué de 66 communes, six départements, une région
(l'Ile-de-France) et 19 communautés d'agglomération.
Ont également demandé à y adhérer Sarcelles, Poissy, Vitry-Mory, Bezons, Gonesse et
Les Pavillons-sous-Bois, dont le maire est le sénateur UMP Philippe Dallier.
Sur ces 93 collectivités au total, 79 sont de gauche, dont 38 PS et 30 PCF, soit 85%,
10 de droite et quatre sans étiquette.
Selon une source UMP, le maire UMP de Nogent-sur-Marne Jacques JP Martin pourrait
être l'un des vice-présidents de la structure.
Bien qu'il soit à l'origine de Paris Métropole, M. Delanoë a déclaré à plusieurs
reprises qu'il n'en briguerait pas la présidence.
Le syndicat a été créé par arrêté le 30 avril par le préfet de la région
Ile-de-France, au lendemain du discours de Nicolas Sarkozy sur le Grand Paris, où ce
dernier avait souligné l'intérêt de Paris Métropole.
Le secrétaire d'Etat au développement de la région-capitale Christian Blanc avait un
mois plus tôt "souligné le caractère positif de la démarche entreprise par le maire de
Paris".
Des élus franciliens de droite doivent déterminer cette semaine leur attitude
vis-à-vis du syndicat.
Compte tenu de son rééquilibrage attendu à droite, les statuts de la structure seront
modifiés dès le 10 juin, a indiqué à l'AFP pierre Mansat, adjoint de M. Delanoë chargé
de Paris Métropole.
Les travaux du syndicat ont été organisés autour de quatre sujets qui feront l'objet
de groupes de travail : logement, déplacements, projets métropolitains, développement
économique et solidarité financière des territoires.
ebjjudjds
4 TR99 FRS 1087 020609-l7h58
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M. Le Bouillonnee (PS) bien placé pour présider Paris Métropole
PARIS, 2 juin 2009 (AFP) - Le député-maire PS de Cachan Jean-Yves Le Bouillonnee est
bien placé pour prendre la présidence de Paris Métropole, syndicat mixte réunissant
aujourd'hui 87 collectivités de la région parisienne, très majoritairement de gauche,
selon des sources concordantes.
M. Le Bouillonnee n'a pas fait jusqu'à présent acte officiel de candidature pour
cette présidence d'un an, que convoite également le député PCF de Seine-Saint-Denis
Patrick Braouezec, président de la communauté d'agglomération Plaine Commune (350.000
habitants) .
Le premier candidat à s'être officiellement déclaré est le maire DVD de Sceaux
(Hauts-de-Seine) Philippe Laurent.
Le bureau de Paris Métropole, issu de la conférence métropolitaine lancée en 2006 par
le maire PS de Paris Bertrand Delanoë, sera installé le 10 juin à Clichy-sous-Bois
(Seine-Saint-Denis) .
Paris Métropole est constitué de 66 communes, six départements, une région
(l'Ile-de-France) et 19 communautés d'agglomération.
Ont également demandé à y adhérer Sarcelles, Poissy, Vitry-Mory, Bezons, Gonesse et
Les Pavillons-sous-Bois, dont le maire est le sénateur UMP Philippe Dallier.
Sur ces 93 collectivités au total, 79 sont de gauche, dont 38 PS et 30 PCF, soit 85%,
10 de droite et quatre sans étiquette.
Selon une source UMP, le maire UMP de Nogent-sur-Marne Jacques JP Martin pourrait
être l'un des vice-présidents de la structure.
Bien qu'il soit à l'origine de Paris Métropole, M. Delanoë a déclaré à plusieurs
reprises qu'il n'en briguerait pas la présidence.
Le syndicat a été créé par arrêté le 30 avril par le préfet de la région
Ile-de-France, au lendemain du discours de Nicolas Sarkozy sur le Grand Paris, où ce
dernier avait souligné l'intérêt de Paris Métropole.
Le secrétaire d'Etat au développement de la région-capitale Christian Blanc avait un
mois plus tôt "souligné le caractère positif de la démarche entreprise par le maire de
Paris".
Des élus franciliens de droite doivent déterminer cette semaine leur attitude
vis-à-vis du syndicat.
Compte tenu de son rééquilibrage attendu à droite, les statuts de la structure seront
modifiés dès le 10 juin, a indiqué à l'AFP pierre Mansat, adjoint de M. Delanoë chargé
de Paris Métropole.
Les travaux du syndicat ont été organisés autour de quatre sujets qui feront l'objet
de groupes de travail : logement, déplacements, projets métropolitains, développement
économique et solidarité financière des territoires.