26 Août 2024
En 1986, Antoine Spire consacre au résistant Maurice Kriegel-Valrimont un numéro de "Mémoires du siècle". Dans cette émission il présente Maurice Kriegel-Valrimont, qui devait mourir en 2006, comme le dernier survivant des trois dirigeants du COMAC, le Comité d'Action Militaire, à la tête duquel il a joué un rôle capital durant l'insurrection de Paris qui, du 19 au 24 août 44, précéda l'entrée de la 2e DB de Leclerc et des forces alliées dans la ville.
Cette insurrection contribua, d'une manière décisive, à préparer au mieux le terrain pour les alliés, en épargnant ainsi à la capitale de devoir payer d’un trop lourd tribut sa libération. Maurice Kriegel-Valrimont le rappelle, après avoir évoqué les années de travail méthodique, mené dans l'ombre, pour doter la Résistance intérieure d'une organisation militaire dont l'action devait s'inscrire dans le cadre de la stratégie des Alliés.
Grand résistant, Maurice Kriegel-Valrimont a également été un grand syndicaliste, depuis les années du Front populaire et un communiste engagé, mais antistalinien, dans un Parti qu'il quitta en 1961.
Dans cette émission Maurice Kriegel-Valrimont, en évoquant également son enfance, sa jeunesse en Alsace, à Strasbourg où il était né en 1914 au sein d'une famille juive, rappelle les fondement de ses engagements.
Maurice Kriegel-Valrimont, du Front populaire à la Résistance
Le résistant Maurice Kriegel-Valrimont se raconte en 1986 au micro d'Antoine Spire. Il revient notamment sur sa participation à l'insurrection de Paris du 19 au 24 août 1944. Une émission de la...