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Pierre Mansat et les Alternatives

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La partie Grand Paris du rapport du CGET de juillet

L’ÎLE-DE-FRANCE, VIGUEUR  ÉCONOMIQUE ET RISQUE DE  DISSOCIATION

 

L’Île-de-France se distingue des trois ensembles précédemment étudiés par son poids démographique et économique, son statut de métropole

mondiale et sa morphologie particulière. Son attractivité économique persistante ne peut dissimuler le risque d’un mouvement de dissociation vis-à-vis du reste du territoire national.

La  région capitale se maintient dans le premier cercle des métropoles mondiales (Global cities).  Grâce à une croissance soutenue (+1,5 % par an de-

puis 2007 en volume malgré la crise), à la diversité de ses filières, à une capacité d’innovation puissante et à une position centrale dans les grands réseaux internationaux, le Grand Paris, infirmant  les discours récurrents sur son déclassement, a  tenu son rang, celui de la deuxième métropole européenne, et a accru son poids relatif dans l’économie française (30,4 % du PIB) et européenne (4,3 % du PIB). L’Île-de-France concentre 21 % des emplois et 18 % de la population du pays, avec

12 millions d’habitants dont 7 sur le périmètre de l’actuelle métropole du Grand Paris. C’est la seule région qui compte plus d’emplois que d’actifs occupés résidents. Ces  performances économiques restent cependant très en-deçà de la croissance potentielle de la Métropole

Le Grand Paris se caractérise par une sous-exploitation des ressources qu’offre le milieu  métropolitain, ce qui pénalise notamment nombre de petites entreprises et renforce l’effet d’éviction  économique et sociale. Les créations d’emplois

(+0,33 % en rythme annuel depuis 2001) y sont deux à trois fois plus faibles, à croissance égale  ou supérieure, de celles observées dans les métropoles de Lyon, Milan ou New-York. La croissance est ainsi fondée sur une forte progression de la

productivité et la création d’emplois très qualifiés.Non seulement la croissance a structurellement du  mal à entraîner le développement mais le Grand Paris apparaît  mal armé pour faire face à la transformation accélérée du système productif francilien,

caractérisée par l’avènement d’un capitalisme fondé sur des formes « d’innovation » à cycle rapide, dont les modalités de production sont plus transectorielles, multi-acteurs et ouvertes.

La crise de 2007-2008 , enfin, a profondément déstabilisé les mécanismes qui garantissaient la diffusion de la croissance au sein de l’Île-de-France

d’une part, et entre le Grand Paris et la France d’autre part. Si l’Île-de-France continue de jouer un rôle essentiel pour la redistribution de richesse, du fait de l’ampleur des redistributions indirectes (le revenu disponible brut des ménages franciliens

n’est ainsi supérieur que de 20 % à la moyenne française après transferts sociaux), sa transformation met en cause sa capacité d’animation globale  du « système France ».

 

 

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