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Pierre Mansat et les Alternatives

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Dans Le Parisien, Gilles Carrez presente ses pistes pour le financement du Grand Paris Express

La facture du supermétro est passée de 25 à 38 milliards. Le député LR Gilles Carrez, chargé par le gouvernement de trouver de nouvelles sources de financement, nous donne quelques pistes.

Pour faire face aux surcoûts du Grand Paris Express, dont la facture est passée de 25 milliards à 38 milliards d’euros, il est indispensable de trouver de nouvelles sources de financement. Actuellement, le financement de cet immense chantier repose sur des recettes fiscales qui rapportent 500 M€ par an.

Selon le député du Val-de-Marne, Gilles Carrez (LR), qui a été chargé par le gouvernement de trouver de nouvelles ressources, il faudrait dégager 250 M€ de plus par an pour être en mesure de financer l’ensemble du projet. S’il ne rendra le résultat de ses travaux que cet été, il nous présente ici les principales pistes envisagées.

Augmenter les taxes «Grand Paris » existantes.

Avec 320 M€ de recettes par an, c’est la taxe sur la création de bureaux qui rapporte actuellement le plus. «Nous discuterons bien entendu avec les professionnels de l’immobilier mais je crois que nous avons de la marge, en particulier en zone dense. La valorisation foncière a été extrêmement forte ces dernières années, notamment à Paris et dans les Hauts-de-Seine. Il me semble normal qu’une partie des plus-values réalisées reviennent à la collectivité, d’autant qu’une partie de cette plus-value est liée à la qualité du réseau de transports, qui est avant tout au service des déplacements domicile-travail, et donc de l’économie ».

La taxe spéciale d’équipement, qui est elle indexée sur les valeurs locatives et réglée via les taxes foncières et d’habitation, rapporte 117 M€. «Ce montant est fixé par la loi de finances, puis ensuite réparti sur l’ensemble des contribuables. Or, ce montant de 117 M€ est le même depuis 2011. Depuis, avec l’augmentation de la population, le montant de cette taxe a en fait baissé pour chaque contribuable. Il me semble donc, même si je sais que cette décision ne fera pas l’unanimité, qu’on pourrait au moins l’actualiser, autour d’un montant de 150 M€ ».

Faire payer les touristes via la taxe de séjour.

L’idée avait déjà été portée en 2014 pour aider la région Ile-de-France à financer la régénération des transports en commun, avant d’être balayée par Laurent Fabius, alors ministre des Affaires étrangères. Elle est aujourd’hui défendue par Valérie Pécresse, présidente de la région, mais aussi Gilles Carrez, qui part de l’idée que les touristes «profitent du réseau de transports en commun francilien, dont ils paient l’usage sans contribuer à son financement ».

«Cette taxe a rapporté 100 M€ en Ile-de-France en 2016 mais elle rapportera plus à partir de 2019, puisqu’elle sera également prélevée sur les locations de type Airbnb». Il estime qu’un «petit coup de pouce », de l’ordre de 30 M€, serait souhaitable.

Instaurer une taxe poids lourds régionale.

«Si une taxe sur les poids lourds en transit au niveau régional était instituée, il serait légitime qu’une partie de son produit soit affectée à la Société du Grand Paris ». L’écotaxe, abandonnée en 2013 sous la pression des bonnets rouges, aurait du rapporter 150 M€ par an en Ile-de-France.

C’est non pour l’idée de créer un péage urbain.

Cette idée est défendue par la maire du IXe arrondissement, Delphine Bürkli, qui en a fait part au Premier ministre, Edouard Philippe, ainsi qu’à Gilles Carrez. Ce dernier est «totalement contre, au moins à court terme. Avec une telle mesure, les banlieusards ne pourront plus accéder à Paris car pour l’heure, ils ne bénéficient pas d’un réseau de transports digne de ce nom vers lequel se reporter. Un tel péage pourrait être envisagé plus tard, lorsque l’essentiel du Grand Paris Express sera réalisé. Et donc par définition, cette idée ne peut pas être retenue pour financer le Grand Paris Express

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