10 Janvier 2013
Logement: le gouvernement veut "une autorité plus forte" en région parisienne (Lebranchu)
10/01/2013 13:50:16 GMT+01:00
#520488 DVBP 1929 ISM20 (4) AFP (338)
PANTIN (Seine-Saint-Denis), 10 jan 2013 (AFP) - Le gouvernement est décidé à doter la région parisienne d'une "autorité organisatrice plus forte" pour l'habitat afin de lutter plus efficacement contre "la spéculation foncière", a déclaré jeudi la ministre de la Décentralisation Marylise Lebranchu.
Il faut "une autorité organisatrice du logement qui soit la plus opérationnelle possible" en Ile-de-France et "permette de gagner du temps" dans les procédures, a affirmé Mme Lebranchu en visitant une opération de rénovation urbaine à Pantin (Seine-Saint-Denis), en compagnie du maire PS Bertrand Kern et de la députée PS Elisabeth Guigou.
La ministre a dit y travailler "avec Cécile Duflot", sa collègue chargée du Logement et de l'égalité des territoires.
Selon Mme Lebranchu, il faut des réformes "qui permettent de vaincre des procédures longues, difficiles, onéreuses".
"Cela passe aussi par un établissement public plus fort" au niveau régional, ce qui vaut aussi "pour les transports", a-t-elle ajouté. Le gouvernement est décidé à fusionner en un seul les quatre établissements publics en charge du foncier en Ile-de-France, avaient confié à l'automne des sources gouvernementales.
L'une des principales questions à trancher porte sur le périmètre de compétence de cette nouvelle autorité: toute la région Ile-de-France ou Paris et la petite couronne. Mme Lebranchu a dit avoir rendez-vous mardi prochain avec le Premier ministre en vue d'arbitrer, entre autres, ce dossier.
Mme Lebranchu a dit "se méfier d'une nouvelle offensive de la spéculation foncière qui pourrait reporter les problèmes qu'on connaît dans la zone dense" sur un espace plus large. Selon elle, "il faut donc traiter à la fois la zone dense et ne pas créer une zone de spéculation foncière autour de la zone dense", et les élus "ont raison" de soulever cette question.
Alors que les élus du Grand Paris ne sont pas parvenus à se mettre d'accord en décembre sur les contours de la métropole englobant la capitale, la ministre s'est refusée à jeter la pierre aux élus. "Ce n'est pas une incapacité à se mettre d'accord, c'est une masse de difficultés" à laquelle il faut apporter des solutions, a-t-elle dit.
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