5 Octobre 2010
Lundi, à Creteil se tenait la séance pleinière de Paris Métropole. 40 collectivités ( essentiellement de droite) ont adhéré. paris Métropole rassemble maintenant 150 collectivités.
Et dans les médias
> Le Parisien
La droite entre à Paris Métropole sur la pointe des pieds [ dans une autre édition le titre est " la droite adhère en masse à Paris Métropole :-)....]
Comment la droite est-elle entrée à Paris Métropole? Tout simplement comme Patrick Devedjian hier à
l'hôtel du département de Créteil (Val-de-Marne) : en retard et sur la pointe des pieds. Le président UMP
du conseil général des Hauts-de- Seine faisait partie de la quarantaine d'élus - quasiment tous de droitequi
ont intégré le syndicat dont on ne peut plus, donc, dire aujourd'hui qu'il est étiqueté à gauche.
L'enjeu? D'ici la fin de l'année, au terme des débats publics, Paris Métropole doit émettre un avis sur le futur Grand
Paris. Et pour que cet avis soit susceptible d'être pris en compte, le syndicat ne doit pas être un syndicat
partisan. Hier, la gauche a ainsi fait mine d'oublier le temps où Patrick Devedjian proposait de créer une
structure concurrente, l'association Ile-de-France Métropole. Chacun y est allé de son « bienvenue aux
arrivants ». « On a désormais les huit conseils généraux d'Ile-de-France », se
félicitait Jean-Yves Le Bouillonnec, député-maire PS de Cachan et président du syndicat. Le président
des Hauts-de-Seine a, lui, remercié Paris Métropole d'avoir « attendu patiemment » les élus de droite,
notant tout de même qu'il y avait des « retards à droite comme à gauche ». Illustration de cette bonne entente :
personne n'a penché pour l'Arc Express ou le Grand Huit, les deux projets de métro autour de Paris, l'un
porté par la région (à gauche), l'autre par le gouvernement (à droite). Hier,
tout le monde était d'accord : les deux projets sont soit « complémentaires », selon Jean-Pierre
Blazy, maire PS de Gonesse, soit « convergents », comme l'a souligné Laurent Lafon, maire NC de Vincennes et vice-président de Paris Métropole.
Les élus de grande banlieue seuls à troubler le consensus
Finalement, les seuls à troubler hier le consensus gauche-droite, c'étaient les élus de grande banlieue. Car Paris
Métropole a présenté son projet de déclaration, une sorte de vision globale du syndicat. Un texte qui a suscité les inquiétudes d'élus de la grande couronne. « Pas sûr que je vote une déclaration où il est
question de desservir les zones les plus peuplées et les principaux pôles existants. Il n'est pas normal que les
gens qui travaillent le plus loin de Paris et qui payent davantage à cause de cela n'aient pas droit à des
équipements nouveaux », a menacé Olivier Léonhardt, maire PS de Sainte-Geneviève-des- Bois (Essonne).
Sur le même registre, Vincent Eblé, président PS du conseil général de Seine-et-Marne, a relevé les «
imperfections » de ce texte « un peu trop centré sur le coeur de la métropole ». Jean-Noël Carpentier,
maire PCF de Montigny-Iès- Cormeilles (Val-d'Oise), s'est, lui, promis d'être attentif aux « débats
sur la desserte de la grande couronne ».
Finalement, toutes ces réserves n'ont pas permis d'adopter le projet de déclaration, qui pourrait être rectifié
et voté dans la semaine.
Denis Courtine
> Libération
Retour sur le boycott de Paris Métropole par les départements UMP
Paix entre la gauche et la droite franciliennes
Les deux départements de droite d'Ile-de-France (Hauts-de-Seine et Yvelines) ont participé hier à leur
première assemblée du syndicat Paris Métropole, la version du Grand Paris initié par la gauche parisienne. Ce
regroupement, qui a attiré sans trop de difficultés une centaine de collectivités adhérentes dont une
vingtaine de communes gérées par des élus proches de la majorité, était
boycotté par ces deux poids lourds. Mais c'est fini. Premier orateur, Patrick Devedjian, président (UMP)
du conseil général des Hauts-de- Seine, a marqué que le temps des hostilités était terminé : «Notre
bonne foi n'a d'égale que la vôtre» , a-t-il déclaré à l'assemblée. Mis en place en 2006, Paris Métropole
rassemble 110 collectivités. Le syndicat pourrait en représenter près de 150 après l'arrivée des deux
départements de droite et d'une quarantaine de communes qui devraient les suivre. Hier, tous ont
adopté un texte sur les transports qui sera la contribution de Paris Métropole aux débats sur les deux
projets de métro du Grand Paris. Sans choisir entre celui du gouvernement et celui de la région.SV