18 Février 2013
PARIS, 15 fév 2013 (AFP) - Sept parlementaires et élus franciliens de tous bords politiques veulent promouvoir de nouveaux modes de financements pour assurer la réalisation "dans les meilleurs délais" du réseau Grand Paris Express (GPE), selon un document transmis à l'AFP.
"Nous avons (...) décidé de conjuguer nos efforts pour travailler sur la recherche de financements complémentaires pour les investissements dans les transports franciliens de nature à réaliser les programmes tant pour le réseau GPE que pour le plan de mobilisation pour les transports publics et schémas directeurs des RER", écrivent ces élus.
Deux députés UMP, Gilles Carrez et Yves Albarello, trois députés socialistes et communiste Alexis Bachelay, Jean-Yves Le Bouillonnec et François Asensi, le sénateur PCF et président du conseil général du Val-de-Marne, Christian Favier, et le vice-président EELV de la Région Ile-de-France, Pierre Serne, se sont associés à la rédaction du texte.
Selon eux, le seul territoire francilien peut "tout à fait" mobiliser les ressources nécessaires pour compléter celles déjà attribuées, "sans solliciter des moyens supplémentaires à ceux envisagés par l'Etat et des collectivités".
Remis en décembre au gouvernement, le rapport Auzannet prévoit pour le Grand Paris Express, un surcoût de 10 milliards d'euros aux 20 milliards initialement prévus pour la réalisation de ce super-métro en rocade destiné notamment à faciliter les transports de banlieue en banlieue.
Les nouvelles pistes de financement envisagées par ce groupe de travail reprennent pour la plupart des propositions déjà formulées dans le débat public notamment le rapport Carrez, la lettre du groupe socialiste de l'Asemblée au Premier ministre ou encore les travaux de l'association Orbival.
L'allongement de la durée des emprunts, la recherche de taux plus faibles, l'aide de la banque européenne d'investissement, la "modernisation" de la taxe locale sur les bureaux, l'augmentation de la taxe de séjour, le relèvement de la taxe poids lourds ou des amendes de stationnement ou l'évolution des droits de mutation font partie des pistes de travail, liste le sénateur communiste du Val-de-Marne, Christian Favier.
Matignon doit rendre ses arbitrages "début mars" sur le Grand Paris après avoir reçu un scénario précis et financé de la part de Cécile Duflot, ministre en charge du Grand Paris, et Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France.
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