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Pierre Mansat et les Alternatives

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>  20mn

Paris Métropole se lance dans les études

Paris Métropole, quèsaco ? C'est aujourd'hui que cette structure

Paris Métropole, quèsaco ? C'est aujourd'hui que cette structure

devrait passer du stade de notion abstraite à celui d'outil concret, « plate-forme de dialogue entre collectivités », selon la Ville de Paris. Le syndicat mixte d'études s'ouvre ce matin à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

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Une nouvelle structure, pourquoi ? « On crée un lieu qui n'existait pas, au sein duquel les collectivités de gauche, de droite et de toutes tailles pourront échanger sur des sujets qui concernent l'avenir des Franciliens, résume Pierre Mansat, l'adjoint (PCF) de Bertrand Delanoë chargé de Paris Métropole. L'idée est de faire des études, mais surtout d'en sortir des propositions concrètes. »

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Un concurrent du Grand Paris ? Paris Métropole est apparu, au début, comme un concurrent au projet de Grand Paris de Nicolas Sarkozy. Il n'en est rien, clament ses adhérents, à l'instar de Pierre Mansat : « Le Grand Paris affirme de grands objectifs, un point de vue politique sur le développement, qui doit entrer en dialogue avec ceux des collectivités locales, représentées par Paris Métropole. »

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Quels chantiers ? Les domaines étudiés seront le logement, les déplacements, les projets métropolitains, le développement économique et la solidarité des territoires. La première séance de travail, qui se tiendra avant l'été, portera sur les déplacements.

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Quel fonctionnement ? Les adhérents (93 à ce jour) devraient se réunir une fois par mois. Le budget a été plafonné à 1 million d'euros, chaque collectivité apportant sa contribution au prorata du nombre d'habitants.

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Au-delà des clivages droite-gauche ? Plusieurs collectivités de droite ont posé des conditions préalables à leur adhésion. « Si les statuts changent, avec la possibilité de sortir librement du syndicat et un principe de parité droite-gauche, nous adhérerons », précise-t-on, par exemple, au conseil général des Hauts-de-Seine.

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Un nouvel outil de gouvernance ? « On fait des études, comme s'il n'y en avait pas assez, regrette Philippe Dallier, maire UMP de Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Après, il faut savoir si ce syndicat peut devenir un nouvel outil de gouvernance. » C'est le souhait de Paris. Pas celui de la région, où l'on confie : « On ne peut pas avoir une structure de gouvernance intégrée à l'échelle de neuf millions d'habitants. » W

Lise Martin

> L'Express.fr

Par Matthieu Deprieck, Estelle Gross, publié le 10/06/2009 16:48 - mis à jour le 10/06/2009 17:06

Le syndicat mixte d'études, qui prévoit d'établir un dialogue entre une centaine de collectivités franciliennes, a tenu sa première véritable réunion de travail ce jeudi à Clichy-sous-bois (Seine-Saint-Denis). Avec comme objectif de sceller l'unité entre tous les partis. Pas simple.

Après huit ans de discussions, le syndicat d'études Paris Métropole est définitivement lancé. Huit ans, c'est long, mais ça risque de ne pas être grand chose, comparé au temps qu'il faudra pour aboutir à de véritables prises de décision. Car, après la première réunion de travail ce mercredi, le plus dur reste à faire.

Le plus dur, c'est-à-dire sceller l'unité entre les différents courants politiques qui composent Paris Métropole et parvenir à des décisions concrètes. Ce mercredi, pour la première réunion de travail du groupement, les élus se sont en tout cas efforcés de laisser leur étiquette politique au vestiaire, avant de pénétrer dans la vaste salle de réunions, située en face de la mairie de Clichy-sous-bois (Seine-Saint-Denis).

Le pari de travailler tous ensemble

Bertrand Delanoë s'est fait solennel, tout comme Jean-Paul Huchon, président PS du conseil régional d'Ile-de-France: "C'est un moment important et émouvant de voir tous ses élus voter à l'unanimité les propositions du syndicat". Daniel Guiraud, maire PS des Lilas (Seine-Saint-Denis) en a rajouté une couche: "C'est un grand plaisir de travailler ensemble par-delà les clivages politiques".

En choisissant de regrouper, à terme, plus de 120 collectivités franciliennes (groupement de communes, villes, départements et région Ile-de-France) au sein d'une structure dont le but est de susciter le débat, les élus ont fait le pari qu'ils pouvaient tous travailler ensemble. Claude Bartolone, président PS du conseil général de Seine-Saint-Denis, a toutefois tenu à ne pas être trop ambitieux: "Je ne vais pas demander qu'on règle tous les problèmes, mais certains, comme le manque de logements sociaux, sont à portée de main. Aujourd'hui, les élus de l'ouest parisien (les zones les plus riches, ndlr) savent qu'ils doivent travailler avec ceux de l'est (les plus modestes)."

Elu président de Paris Métropole ce mercredi, Jean-Yves Le Bouillonnec, par ailleurs maire socialiste de Cachan (Val-de-Marne), a, lui, assuré que "Paris Métropole n'est pas un instrument électoral, que le débat ne porte pas sur le pouvoir, mais sur le développement de la région. Et même si l'on travaille ensemble, on garde nos convictions".

En coulisses, on pouvait d'ailleurs entendre des élus discuter entre eux et souligner que derrière, les jolis discours, on sentait poindre les opinions politiques de chacun.

Clichy-sous-bois et Neuilly dans la même commission

Pour Jean-Paul Huchon, l'idée de cette initiative est bien de "dégager des idées fortes. Si les membres de Paris Métropole s'entendent sur le respect de la loi SRU (qui établit un quota de 20% de logements sociaux à construire), ce sera toujours plus facile de la faire appliquer".

Qu'en est-il alors de cette entente non partisane? Ce jeudi, les élus de droite étaient en très large minorité. On pouvait voir assis dans l'assemblée le maire de Sèvres, François Kosciusko-Morizet, celui de Montfermeil, Xavier Lemoine, ou encore Jean-Christophe Fromantin.

Le maire de Neuilly-sur-Seine (divers droite) s'est montré enthousiaste face aux possibilités offertes par Paris Métropole. "Il faut agir très vite sur des thèmes urgents. J'ai choisi de me joindre à ce syndicat en décembre dernier, sans attendre la décision du département des Hauts-de-Seine". Le conseil général devrait annoncer son adhésion dans les prochaines semaines.

Tout est désormais en place pour se mettre au travail. Mais pour combien de temps? Très vite, la campagne pour les élections régionales, prévues en mars prochain, débutera. Et difficile d'imaginer des élus de droite et de gauche mettrent sur pause leurs querelles, à chaque réunion de Paris Métropole.

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