Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Pierre Mansat et les Alternatives

Luttes émancipatrices,recherche du forum politico/social pour des alternatives,luttes urbaines #Droit à la Ville", #Paris #GrandParis,enjeux de la métropolisation,accès aux Archives publiques par Pierre Mansat,auteur‼️Ma vie rouge. Meutre au Grand Paris‼️[PUG]Association Josette & Maurice #Audin>bénevole Secours Populaire>Comité Laghouat-France>#Mumia #INTA

Inauguration de la Place Joseph Epstein, dirigeant des FTP-MOI

En explorant Google je me suis aperçu qu'il n'y avait pas de photos de l'inauguration de la Place Joseph Epstein dans le XXe arrondissement de Paris.Alors en voici quelques unes.
En explorant Google je me suis aperçu qu'il n'y avait pas de photos de l'inauguration de la Place Joseph Epstein dans le XXe arrondissement de Paris.Alors en voici quelques unes.
En explorant Google je me suis aperçu qu'il n'y avait pas de photos de l'inauguration de la Place Joseph Epstein dans le XXe arrondissement de Paris.Alors en voici quelques unes.
En explorant Google je me suis aperçu qu'il n'y avait pas de photos de l'inauguration de la Place Joseph Epstein dans le XXe arrondissement de Paris.Alors en voici quelques unes.
En explorant Google je me suis aperçu qu'il n'y avait pas de photos de l'inauguration de la Place Joseph Epstein dans le XXe arrondissement de Paris.Alors en voici quelques unes.
En explorant Google je me suis aperçu qu'il n'y avait pas de photos de l'inauguration de la Place Joseph Epstein dans le XXe arrondissement de Paris.Alors en voici quelques unes.
En explorant Google je me suis aperçu qu'il n'y avait pas de photos de l'inauguration de la Place Joseph Epstein dans le XXe arrondissement de Paris.Alors en voici quelques unes.
En explorant Google je me suis aperçu qu'il n'y avait pas de photos de l'inauguration de la Place Joseph Epstein dans le XXe arrondissement de Paris.Alors en voici quelques unes.
En explorant Google je me suis aperçu qu'il n'y avait pas de photos de l'inauguration de la Place Joseph Epstein dans le XXe arrondissement de Paris.Alors en voici quelques unes.
En explorant Google je me suis aperçu qu'il n'y avait pas de photos de l'inauguration de la Place Joseph Epstein dans le XXe arrondissement de Paris.Alors en voici quelques unes.
En explorant Google je me suis aperçu qu'il n'y avait pas de photos de l'inauguration de la Place Joseph Epstein dans le XXe arrondissement de Paris.Alors en voici quelques unes.
En explorant Google je me suis aperçu qu'il n'y avait pas de photos de l'inauguration de la Place Joseph Epstein dans le XXe arrondissement de Paris.Alors en voici quelques unes.

En explorant Google je me suis aperçu qu'il n'y avait pas de photos de l'inauguration de la Place Joseph Epstein dans le XXe arrondissement de Paris.Alors en voici quelques unes.

Sa biographie dans le Maitron;

 

Né le 16 octobre 1911 à Zamos´c (Pologne), fusillé le 11 avril 1944 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; militant communiste en Pologne puis en France ; commissaire politique auprès des Brigades internationales ; chef des FTPF de l’Île-de-France.

Epstein avec sa sœur en 1937
Cliché communiqué par Jean-Pierre Ravery
Issu d’une famille juive aisée (son père était directeur d’une briqueterie), apparenté au grand écrivain yiddish I. L. Peretz, Joseph Epstein fréquenta le lycée de Zamosc mais, intéressé par les problèmes sociaux, il se lia avec les « ouvriers de son père pour les organiser dans leurs luttes revendicatives », affirme David Diamant (Combattants, héros et martyrs de la Résistance, p. 17). À la Faculté de droit de Varsovie, il entra en contact avec les étudiants révolutionnaires et adhéra au Parti communiste avec sa sœur. La police l’arrêta lors d’une prise de parole devant une usine. Libéré sous caution, Epstein quitta la Pologne pour la Tchécoslovaquie d’où il fut aussitôt expulsé. Comme de nombreux émigrés politiques polonais, il décida de gagner la France et rejoignit des compatriotes à Tours (Indre-et-Loire) en 1931. Inscrit à la Faculté de droit de Tours, il dut quitter la région à la suite d’une intervention de l’ambassade de Pologne. Avec sa femme Paula, il alla à Bordeaux (Gironde) et finit ses études de droit (il obtint sa licence en novembre 1935) tout en militant activement.
Dès l’été 1936, Joseph Epstein se rendit en Espagne pour combattre comme volontaire. Membre des Brigades internationales à leur création, il fut grièvement blessé sur le front d’Irun et rapatrié en France. Le Comité de secours au peuple espagnol en fit un de ses propagandistes jusqu’à son deuxième départ en Espagne, en janvier 1938. Désigné, à Albacete, comme commissaire politique auprès des Brigades internationales, il aurait, selon David Diamant, « exigé d’être envoyé au front ». Lieutenant, il commanda une batterie d’artillerie dans le bataillon Dimitrov (brigade Anna Pauker) et, sous le pseudonyme de Joseph André, participa aux combats de l’Èbre. Cité à l’ordre du jour de la 3e division, il devint capitaine. À son retour d’Espagne, l’administration française le fit interner au camp de Gurs (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques). Libéré, il fut assigné à résidence à Bordeaux. En septembre 1939, après la déclaration de guerre, il s’engagea dans la Légion étrangère, fut fait prisonnier par les Allemands pendant les opérations militaires de mai 1940 puis s’évada du stalag IV B près de Leipzig grâce à la complicité d’un antifasciste allemand.
Arrivé à Paris fin décembre 1940 via la Suisse, Epstein retrouva sa femme et chercha le contact avec le PCF et l’Internationale communiste. Sans doute avait-il depuis plusieurs années des liens étroits avec le Komintern. Début juin 1941, il transmit à Moscou un rapport. On y lisait notamment : « Nombreux sont ceux qui n’ont pas compris la politique de l’URSS et considèrent le pacte allemano-soviétique comme un acte de trahison » (Claude Angeli et Paul Gillet, op. cit., reproduction du brouillon du document en hors-texte).
Selon David Diamant, Epstein fut le principal responsable des groupes de sabotage créés par la CGT. Le Parti communiste lui confia d’importantes responsabilités dans la Résistance et en fit, en 1943, le successeur de Lucien Carré à la tête de l’ensemble des Francs-tireurs et partisans (FTP) de la région parisienne, sous le nom de colonel Gilles. Dans ces fonctions, il innova en abandonnant les groupes de trois au profit de formations d’une quinzaine de combattants. Il organisa une série d’actions spectaculaires. Citons les plus marquantes : le 12 juillet vers 8 heures, à l’heure du petit déjeuner, protégé par des groupes de protection, un FTP lança une grenade à l’intérieur de la grande salle du café de l’Hôtel de la Terrasse, avenue de la Grande-Armée réservé aux officiers allemands ; trois soldats furent blessés, dont deux graves ; le 5 octobre vers midi, place de l’Odéon, un combattant lança une grenade contre un détachement allemand d’une cinquantaine de soldats allemands, il y eut douze blessés dont cinq grièvement.
La Gestapo l’arrêta le 16 novembre 1943 à Évry-Petit-Bourg alors qu’il attendait Missak Manouchian. Torturé pendant plusieurs semaines, il ne révéla pas son identité. Condamné à mort par le tribunal allemand de Paris (rue Boissy-d’Anglas, VIIIe arr.), le 23 mars 1944, il a été fusillé le 11 avril 1944 sous le nom de Joseph Andrei.
Ses dernières lettres, écrites à Fresnes le 11 avril 1944, s’adressaient à sa femme et à son fils. L’une commençait par ces mots « Fidèle jusqu’au dernier souffle à mon idéal » et se terminait par « Vive la Liberté, Vive la France ». Il fut élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume.
Son épouse, Perla Epstein (née le 26 août 1909 à Zgierz, Pologne), mourut le 21 septembre 2003 et fut enterrée au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine.
Une place du quartier du Père-Lachaise (XXe arr.) porte le nom de Joseph Epstein.

11 avril 2005 . Inauguration de la Place Joseph Epstein – Paris 20e
 Pierre Mansat Adjoint au maire de Paris Elu du 20e arrondissement
Au nom des Elus communistes de Paris

Mesdames, Messieurs, Chers Amis et camarades Cher Georges, Gilles, Boris et toute la famille

Comme toujours dans ces circonstances, c’est avec humilité et sous votre contrôle que je prononcerai ces quelques mots au nom des élus communistes de Paris.

Permettez-moi un souvenir personnel. Il y a quelques années, alors qu’il inaugurait au Père Lachaise le monument aux FTP-MOI, Henri ROL TANGUY a rendu un hommage appuyé au colonel GILLES, à Joseph EPSTEIN. Il soulignait l’injustice que constituait l’insuffisance de la reconnaissance publique du rôle joué par Joseph EPSTEIN dans la résistance à l’occupant nazi.

Quelques années après, Paris honore un homme exceptionnel. Le journal l’Humanité évoquant la vie de Joseph EPSTEIN parle de lui comme une légende. Il est une figure lumineuse. Nous honorons aujourd’hui le résistant, le communiste, juif polonais, qui inscrit sa vie dans la lutte pour la liberté, jusqu’au sacrifice suprême, en France, pour la France. Il est né à Zamosc, ville de Pologne, ville natale de Rosa Luxemburg et du grand poète yiddish Itshak PERETZ, dans une famille aisée, de grande culture. Adhérant très jeune au Parti Communiste polonais, militant contre la dictature de PILSUDSKI, arrêté, il doit quitter la Pologne et s’installer en France, à Tours. Il y poursuit son action parmi les ouvriers immigrés, menacé il doit partir à Bordeaux, avec sa compagne Paula. Il étudie le droit, obtient son diplôme d’avocat, milite au Quartier Latin contre le fascisme au coté de Lucie Aubrac, devient responsable des jeunesses communistes et du Parti Communiste Lorsqu’éclate le coup d’état franquiste. Joseph EPSTEIN est l’un des premiers antifascistes étrangers à partir combattre aux côtés des républicains espagnols, avant même la création des Brigades Internationales. Blessé, convalescent en France, il partage les activités de France Navigation, la compagnie maritime créé par les communistes pour approvisionner l’Espagne républicaine en armes. De retour en Espagne, il souhaite être affecté à une unité combattante et il s’illustre dans la bataille de l’Èbre. A la dissolution des Brigades Internationales, il est emprisonné en France au camp de Gurs. A la déclaration de guerre, Joseph EPSTEIN s’engage dans l’armée, Affecté à un régime polonais, il ne supporte pas l’antisémitisme des officiers et organise, avec 200 autres soldats juifs, leur départ pour la légion étrangère. A cette étape de sa vie , on mesure l’exceptionnel engagement de cet homme. Fait prisonnier en Allemagne, il s’évade du stalag, réussit à pénétrer en Suisse et à revenir en France. En 1942, il est le responsable de groupes de sabotage et de destruction de l’union des syndicats clandestins dirigée par André TOLLET, qui deviendra le Président du Comité Parisien de la Libération. Puis Joseph EPSTEIN deviendra le responsable régional de FTP de la région parisienne. Dans ces responsabilités, comme au cours de toute sa vie, il sera porteur de conceptions rassembleuses , ouvrant par exemple les rangs des FTP à des résistants d’autres sensibilités. Il sera l’initiateur de méthodes de guérilla qui seront généralisées dans la Résistance, particulièrement à Paris, et qui joueront un grand rôle dans la préparation de la Libération de Paris. Arrêté par la Police française, atrocement torturé pendant des mois, Joseph EPSTEIN, sera fusillé, sans avoir parlé, sans même avoir livré son vrai nom.

Il livre dans sa lettre à son fils Georges le sens de son combat, avec des mots simples, des mots d’amour : “ Je tomberai courageusement, mon petit microbe chéri, pour ton bonheur et celui de tous les enfants et de toutes les mamans ”.

Une légende ? Une figure exceptionnelle de la lutte contre le fascisme, l’antisémitisme, de la lutte pour la liberté. Joseph EPSTEIN, juif polonais, communiste, est une référence. Toute sa vie est un engagement pour des valeurs fondamentales, des valeurs qui sont celles qui nous animent, qui nous guident aujourd’hui, des valeurs de justice, de liberté, d’égalité, de fraternité dont le monde d’aujourd’hui a bien besoin. C’est donc un très grand honneur, pour le 20e arrondissement, qu’une place porte son nom. Le geste est d’autant plus fort que nous sommes ici au cœur d’un quartier populaire qui a accueilli et accueille toujours des générations d’étrangers, qui a donné tant de combattants à la lutte anti-nazi, a la lutte contre l’antisémitisme, aux combats pour la liberté et l’égalité.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article