23 Septembre 2010
- André Santini a été nommé récemment président de la Société du Grand Paris : quelles sont ses tâches les plus urgentes?
André Santini, qui était jusqu’à peu à nos côtés au Conseil régional au sein du groupe Nouveau Centre, fera un excellent président de la Société du Grand Paris parce que c’est un homme qui sait allier le dialogue, le pragmatisme et l’efficacité. Son bilan à la tête d’Issy-les-Moulineaux en dit plus long que tous les discours.
Sa tâche la plus urgente va être d’écouter et de rassembler l’ensemble des élus locaux franciliens, pour souligner les convergences des projets qui tous visent à changer les transports en Ile-de-France tout en dynamisant la croissance et de l’emploi. En ce sens, le Grand Paris n’est pas qu’une question de transport mais de création d’une nouvelle dynamique en Ile-de-France, au moment où plusieurs autres agglomérations dans le monde nous dépassent en croissance, en attractivité, en innovation et, on ne le souligne pas suffisamment, en qualité de vie. Tels sont les termes du débat. Autant vous dire que, constitutivement, les élus centristes sont les premiers à vouloir mettre en œuvre ce dialogue concret.
A cet égard, je veux vous dire combien je compte sur Paris Métropole. Vous savez que j’en suis membre fondateur, l’un des tout premiers au centre et à droite à y croire, et je maintiens que Paris Métropole est une formidable intuition pour changer la pratique politique, si souvent cloisonnée, en région parisienne. Je défends une position forte : je souhaite que Paris Métropole devienne non seulement « l’agora du Grand Paris » mais, à terme, le « Parlement » du cœur de l’agglomération. La SGP est l’outil de mise en œuvre, avec le STIF, du volet transport du Grand Paris. Paris Métropole en sera, je le souhaite, son instance politique.
Le risque serait de croire que la question du Grand Paris sera achevée lorsque les débats publics sur les projets de transports seront terminés et qu’une convergence, que je souhaite, se dégagera. Paris Métropole se doit de poursuivre la dynamique de la métropolisation au-delà du volet transports en abordant les autres politiques publiques, le logement, le développement et l’attractivité économiques notamment, sans occulter ce qui est pour moi la question majeure : celle de la gouvernance.