23 Novembre 2011
L’un des premiers ateliers du congrès des maires 2011, mardi 22 novembre, a été l’occasion de faire le point sur le rôle de chacun des dispositifs du Grand Paris dans le développement de l’habitat.
70 000 logements par an à produire, que ce soit en offre nouvelle ou en recomposition du parc existant, c’est l’un des principaux enjeux du Grand Paris. Jean Claude Ruysschaert, représentant du préfet d’Ile-de-France, Daniel Canépa, a rappelé que cet objectif était territorialisé par grands bassins de vie.
Dans chacun des 17 contrats de développement territorial actuellement en négociation, une discussion sera ouverte sur le nombre de logements à construire, leur typologie… 50% de ces 70 000 logements devront être construits sur les territoires des CDT, et 50% sur le reste du territoire d’Ile-de-France.
L’enjeu du foncier - L’atelier international du Grand Paris devra veiller à la cohésion de l’ensemble des contrats de développements territoriaux, à leur bonne insertion dans le tissu urbain. « L’AIGP est le lieu où l’on peut donner à voir comment les 17 CDT participent du roman métropolitain », a résumé Pierre Mansat, président de l’Atelier.
Dans ce cadre, le travail sur le foncier est l’élément majeur : le partenariat avec l’établissement public foncier d’Ile-de-France permettra d’éviter la spéculation foncière sur des terrains stratégiques dans le cadre du Grand Paris.
Alain Amedro, conseiller régional d’Ile-de-France estime qu’il faudra également réfléchir à la concurrence entre les différentes destinations des sols, à l’équilibre entre logements, développement économique et de l’offre de services. « La question de la densité urbaine vivable est importante, il faudra veiller à des espaces de respiration », a-t-il ajouté.