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Pierre Mansat et les Alternatives

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> Nominations au sein de l’administration de la Ville de Paris

Nominations au sein de l’administration de la Ville
04/06/2014

 

Le journal Le Parisien a relaté aujourd’hui la nomination de certaines personnalités au sein de l’administration de la Ville de Paris en tentant d’y voir un sujet de polémique. Ces nominations ont été faites de manière régulière et transparente avec, notamment, la publication de fiches de poste. Tous les contrats ou arrêtés ont été évidemment transmis au Préfet, chargé du contrôle de légalité.
 
Légales, ces nominations sont également légitimes car non seulement elles répondent à des besoins réels de la collectivité mais surtout les personnes retenues ont les diplômes et l’expertise requis.  Le seul fait qu’elles aient été élues ne peut les disqualifier pour exercer des fonctions au sein de la Ville.
 
Les postes proposés sont pour trois d’entre eux à durée déterminée et pour le dernier il s’agit d’un emploi dit « fonctionnel », c'est-à-dire révocable à tout moment.
 
Au-delà de ces éléments communs, les quatre situations évoquées sont différentes :
 
M. Romain Lévy, qui a déjà exercé dans ce domaine comme conseiller au cabinet de Bertrand Delanoë avant d’être élu Conseiller de Paris, a été chargé, par le biais d’un contrat de collaborateur de cabinet, d’une mission de trois mois pour accompagner la mise en place de la nouvelle politique internationale de la collectivité. Il quittera la Ville à l’été.
 
M. Sylvain Garel, qui avait fait le choix de ne pas solliciter de nouveau mandat et qui s’était au cours des 13 années précédentes beaucoup investi dans le domaine de la solidarité internationale et de la lutte contre le SIDA en Afrique, a proposé sa candidature sur un poste qui était à pourvoir au sein de la délégation générale aux relations internationale et qui existait avant son arrivée. Enseignant, il a été accueilli en détachement de l’Education Nationale sur un contrat de six mois.
 
Mme Fabienne Giboudeaux, avait elle aussi fait le choix de ne pas solliciter de nouveau mandat. Elle s’était engagée d’ailleurs depuis 2 ans dans une formation universitaire et une procédure de validation des acquis de l’expérience, lui ayant permis d’obtenir un master 2 en urbanisme et aménagement. Dans la mobilisation de l’administration parisienne sur certains champs nouveaux, une mission Ville intelligente a été créée. En son sein, un poste de chargé de mission « Ville intelligente » spécialité urbanisme innovant et développement durable, a été publié au Bulletin municipal officiel du 6 mai. Mme Giboudeaux, a fait acte de candidature. Elle disposait des compétences et des titres pour remplir cette mission.
 
M. Pierre Mansat, qui avait porté et développé la politique métropolitaine de la Ville depuis 13 ans, a été nommé par la Maire, Inspecteur général de la Ville de Paris. Ce poste est effectivement à la seule décision de la maire, dans le cadre d’un plafond d’emploi voté par le Conseil de Paris et de dispositions réglementaires régissant ces postes. M. Mansat, cadre de la Poste, a été placé par son administration d’origine en position de service détaché. Inspecteur général, il a été chargé d’une mission d’appui à la transformation de l’administration parisienne qui est d’ores et déjà engagée dans la mise en place de la Métropole du Grand Paris. Cette mission a été précisée par une lettre de la Maire adressée à M. Mansat et par une note transmise à l’Inspection générale. Ce type de mise à disposition correspond à la volonté de la Maire de placer l’Inspection générale au cœur de l’activité municipale comme une ressource essentielle. C’est d’ailleurs le sens de la délibération qui sera soumise au prochain Conseil de Paris et qui régira pour la première fois les missions de l’Inspection Générale de la Ville.

 

> ci dessous l'article de B.Jerome dans Le Monde

 

Anne Hidalgo recase d'anciens élus de la gauche parisienne

LE MONDE | 06.06.2014 à 10h38 • Mis à jour le 06.06.2014 à 15h20 | Par Béatrice Jérôme

Deux mois après son élection à la mairie de Paris, Anne Hidalgo fait l'objet d'une controverse. Nathalie Kosciusko-Morizet pense avoir trouvé un moyen de mettre son ex-rivale en difficulté après la révélation par le Parisien de nominations à l'Hôtel de Ville d'anciens adjoints de Bertrand Delanoë et d'un conseiller de Paris sortant. Des « emplois de complaisance », pour la chef de file de la droite parisienne. 

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Pour la première fois, un ancien adjoint de M. Delanoë, Pierre Mansat, a été nommé le 6 avril inspecteur général, l'un des postes les mieux rémunérés de la collectivité. Pendant la campagne des municipales, il avait été écarté de la liste de gauche dans le 20e arrondissement, mais s'était vu promettre par Mme Hidalgo qu'il continuerait d'être la cheville ouvrière du Grand Paris.

  En le nommant inspecteur, Mme Hidalgo s'évite de créer pour lui un poste de collaborateur à son cabinet. Une astuce au moment où elle s'est engagée à en diminuer le nombre », selon un élu de la majorité. « Je ne suis pas un conseiller politique déguisé », se défend M. Mansat. « Je suis chargé de préparer l'administration parisienne à la mise en place de la métropole du Grand Paris », fait valoir l'ancien artisan de la politique métropolitaine de M. Delanoë. Même s'il récuse l'idée d'un lot de consolation, il ne s'en cache pas : son salaire d'inspecteur – entre 7 000 et 8 000 euros net par mois – est « élevé » et bien supérieur à ses anciennes indemnités d'adjoint (environ 4 500 euros net).

Autre adjoint de l'ancien maire, Romain Lévy a été nommé par Mme Hidalgo « collaborateur de cabinet » auprès d'elle et de Patrick Klugman, adjoint aux relations internationales. Battu aux municipales dans le 6e, M. Lévy était simple conseiller d'arrondissement, ce qui ne donne droit qu'à environ 200 euros mensuels, mandat dont il avait démissionné en avril. « On s'est dit qu'il avait en tête de trouver un poste mieux payé », grince un élu parisien.

L'entourage de Mme Hidalgo n'y voit qu'un retour aux sources : attaché parlementaire de M. Delanoë au Sénat, M. Lévy fut son conseiller pour les affaires internationales à la mairie. Il est cette fois chargé de la « mise en place de la nouvelle politique internationale » de la ville, avec un contrat « de trois mois », souligne la mairie.

Adjointe aux espaces verts de M. Delanoë, Fabienne Giboudeaux n'était pas candidate à un troisième mandat dans le 20e. Mais cette élue écologiste reste à la mairie où elle est chargée d'une « nouvelle mission », consacrée à la « ville intelligente ». « C'était ce job ou le chômage. Tous les élus ne peuvent pas être des fonctionnaires », s'insurge cette ancienne photographe. « J'ai cherché dans d'autres collectivités qu'à Paris mais les places sont chères après la Bérézina des municipales », se justifie-t-elle.

« Recaser d'ex-élus dans l'administration est une pratique courante, clame Yves Contassot, conseiller (EELV) de Paris. Il faut sortir de cette hypocrisie qui consiste à les nommer ailleurs que là où ils ont exercé leur mandat. Fabienne a les compétences pour le job ! »

 « ANOMALIES JURIDIQUES » 

Coprésident du groupe écologiste au Conseil de Paris, Sylvain Garel ne s'est pas représenté en mars dans le 18e. Depuis, il est devenu chargé de mission à la direction générale aux relations internationales, et s'occupe de la lutte contre le sida en Afrique. « J'ai initié les actions de la ville dans ce domaine », affirme M. Garel, soulignant que le poste qu'il occupe « était vacant » et que son contrat « est de six mois ».

L'UMP veut s'appuyer sur ces nominations pour ferrailler contre Mme Hidalgo. La maire de Paris annonce « une cure d'austérité budgétaire qu'elle n'impose ni à ses équipes, ni à ses amis », accuse la droite. Dans une lettre au préfet de région datée du 4 juin, NKM dénonce des « anomalies juridiques » dans les recrutements de M. Garel et de Mme Giboudeaux, et un « détournement de procédure » dans le choix « discrétionnaire » de M. Mansat.

« Légales, ces nominations sont légitimes, riposte le cabinet de Mme Hidalgo. Avoir été élu ne doit pas disqualifier pour exercer des fonctions au sein de la ville. »
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