21 Janvier 2011
Les 12 aires métropolitaines et les 29 grandes aires sont reliées entre elles par un important réseau routier ou ferré qui favorise les déplacements domicile-travail. 260 000 actifs déclarent résider dans une de ces 41 villes et travailler dans une autre. 1,8 % des emplois des 41 aires sont ainsi occupés par une personne qui ne vit pas dans l’aire où elle travaille.
Ces déplacements esquissent des réseaux entre les villes, au sein desquels l’aire urbaine de Paris joue un rôle central. Toutes les aires métropolitaines de province ou les grandes aires envoient en effet des actifs vers l’aire urbaine capitale et les échanges sont plus importants de la province vers Paris que l’inverse. 70 000 actifs résidant dans les aires métropolitaines et les grandes aires travaillent dans l’aire parisienne, soit 0,9 % de l’emploi total des 41 aires (carte 2).
Si les flux domicile-travail vers Paris les plus importants en termes d’effectifs viennent de Lyon, Marseille et Lille, l’intensité des échanges est la plus élevée pour Rouen, Orléans, Lille, Lyon, Tours, Marseille, Bordeaux, Toulouse et Amiens (les indices d’intensité sont proches de 0,10).
L’aire urbaine de Paris polarise les cinq fonctions métropolitaines, et plus particulièrement, celles du commerce inter-entreprises, de la conception-recherche et de la logistique. La part des migrants alternants travaillant dans la fonction commerce inter-entreprises est trois plus élevée que celle de l’ensemble des actifs occupant cette fonction. Pour les fonctions conception-recherche et logistique, le rapport est de 1,5. Mais l’aire capitale est également attractive pour des fonctions non métropolitaines et notamment la fonction administration publique (1,4 fois).