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Pierre Mansat et les Alternatives

Luttes émancipatrices,recherche du forum politico/social pour des alternatives,luttes urbaines #Droit à la Ville", #Paris #GrandParis,enjeux de la métropolisation,accès aux Archives publiques par Pierre Mansat,auteur‼️Ma vie rouge. Meutre au Grand Paris‼️[PUG]Association Josette & Maurice #Audin>bénevole Secours Populaire>Comité Laghouat-France>#Mumia #INTA

> Le Pavillon et la maquette numérique

 20 minutes

Urbanisme Le Pavillon de l'Arsenal inaugure une maquette intégrant les projets architecturaux

Paris vu du ciel, oui, mais le Paris du futur. Le Pavillon de l'Arsenal* présentera dès demain au public sa nouvelle maquette numérique, « Paris métropole 2020 ». Sur cet ensemble de 48 écrans, d'une surface de 37 m2, les visiteurs pourront naviguer dans toute la région et même « jusqu'au Havre, le port du Grand Paris ».

Galeries d'images

et modèles 3D
La particularité de ce mur d'écran disposé au sol et commandé par quatre pupitres tactiles, c'est qu'il intègre 1 300 secteurs urbains en mutation, projets architecturaux et autres lignes de transports en construction. Lorsqu'on zoome sur l'un d'entre eux apparaissent diverses informations comme la date de livraison, l'architecte choisi ainsi qu'une galerie d'images de synthèse. Grâce à cette innovation technologique, concoctée en partenariat avec Google, Paris devient la seule ville à se projeter dans le futur sur Google Earth. « Le fichier permettant de visualiser les projets de constructions est téléchargeable sur notre site, précise le Pavillon de l'Arsenal. Et bientôt, cette option sera présente directement dans Google Earth. »
Une sélection de bâtiments ont même été modélisés en 3D. Les visiteurs auront ainsi un aperçu réaliste de ce que seront la Philharmonie (19e), la Tour Triangle (15e) ou encore la Fondation Louis Vuitton pour la création, au cœur du Jardin d'Acclimatation (16e). « Notre partenariat avec Google va encore durer deux ou trois ans, afin de continuer à enrichir la maquette », promet Dominique Alba, directrice générale du Pavillon de l'Arsenal. Car tous les projets urbanistiques ne sont pas encore modélisés en 3D, loin de là. « Les utilisateurs peuvent créer ces modèles et les soumettre au Pavillon, qui les intégrera ensuite à la maquette », explique le chef du projet chez Google.

Hélène Colau
le Jdd

"Inédit", "spectaculaire", "révolutionnaire"… Les superlatifs ne manquent pas aux responsables du Pavillon de l’Arsenal pour décrire leur nouveau jouet. Lundi, à l’occasion de l’inauguration de sa nouvelle exposition permanente, ce lieu municipal dédié à l’architecture et à l’urbanisme de l’agglomération parisienne* dévoilera sa maquette numérique géante, intitulée "Paris, métropole 2020" et conçue en partenariat avec Google et JCDecaux. Le JDD a pu la voir en avant-première. Fini les vieilles maquettes en plâtre, place à la technologie de Google Earth, pour une "exclusivité mondiale".

Survoler le Bassin parisien jusqu’au Havre

Pour la première fois, en effet, ce logiciel – qui permet de visualiser la Terre grâce à un assemblage de photos aériennes et satellitaires – intègre des projets de bâtiment. Les visiteurs vont pourvoir découvrir "le Paris du futur dans toutes ses échelles". L’utilisateur pourra ainsi survoler le Bassin parisien jusqu’au Havre, zoomer (très près) et dézoomer, en 2D ou en 3D, tourner autour d’un bâtiment, le scruter sous tous ses angles. Le tout en format géant grâce à une fresque d’images de 37 m², constituée de 48 écrans HD disposés au sol et pilotée par quatre pupitres maniables comme un iPad, avec deux doigts. "La dimension interactive offre des possibilités démultipliées : on peut se déplacer, changer d’échelle. Et c’est le seul outil capable de représenter la métropole en entier", souligne Dominique Alba, directrice générale du Pavillon de l’Arsenal. Coût de l’opération (sans compter le mécénat de Google et JCDecaux) : 600.000 euros.

L’idée de cette maquette numérique est née de la volonté d’Anne Hidalgo (PS) de rivaliser avec Shanghai. La mégapole chinoise (23 millions d’habitants) s’enorgueillit de son musée de l’urbanisme où l’on peut voir la plus grande maquette de ville du monde, représentant Shanghai sur plus de 600 m² (1/2.000e). "Cette maquette m’a impressionnée, je me suis dit que ça manquait à Paris", confie la première adjointe chargée de l’architecture et de l’urbanisme.

Au même moment, Google cherchait un immeuble dans la capitale pour installer son siège français. "Nous les avons aidés, ça nous a rapprochés", ajoute Anne Hidalgo. L’occasion pour Paris d’être la première ville au monde à développer le concept de maquette numérique. "C’est aussi un moyen de mieux s’adresser aux citoyens : cette innovation permettra d’associer les jeunes actifs à la mutation de la ville."

Toutes les équipes d’architectes qui construisent ou s’apprêtent à construire en Île-de-France ont été sollicitées pour alimenter la maquette. Hormis le "Pentagone à la française" de Balard (15e), qui traverse quelques turbulences, aucun projet – public ou privé, grand ou petit – ne doit manquer à l’appel. Les berges de Seine réaménagées feront leur apparition en février. Et le métro du Grand Paris ne sera pas oublié. Sur les pupitres, on peut choisir la visite guidée en 3D autour des projets les plus emblématiques (Halles, Philharmonie, fondation LVMH, tour Triangle…) ou préférer "découvrir" par soi-même les projets.

1.200 documents, plans, dessins, photos, films…

Cette maquette numérique sera donc la star d’une nouvelle exposition permanente, qui retrace l’histoire de la métropole dans un parcours chronologique passionnant. Sur 800 m², 1.200 documents, plans, dessins, photos, films, racontent la construction de Paris depuis le Moyen Âge : des différentes enceintes – Philippe Auguste, Charles V, Thiers… – aux projets futuristes, en passant par Le Nôtre, Haussmann, Eiffel, Delouvrier, on découvre la naissance de l’appartement, l’arrivée des chemins de fer, l’invention du béton, la domination de la voiture, l’apparition des grands ensembles, des RER et des villes nouvelles. Sans oublier la Pyramide du Louvre ou la Grande Arche, la BnF ou le Stade de France. Et puis, on n’est pas mécontent de retrouver aussi la vieille maquette de Paris intra-muros, restaurée pour l’occasion. En plâtre, mais avec du charme…

* Pavillon de l’Arsenal, 21, boulevard Morland (4e). Du mardi au samedi, de 10h30 à 18h30, et le dimanche de 11h à 19h. Entrée gratuite. Rens. : www.pavillon-arsenal.com

Bertrand Gréco - Le Journal du Dimanche

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