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Pierre Mansat et les Alternatives

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> La loi Société du Grand Paris dans Le Figaro

Delanoë et Huchon dénoncent l'enlisement du Grand Paris
Sophie de Ravinel
09/11/2009 |

Le projet de loi présenté par Christian Blanc sera examiné le 24 novembre à l'Assemblée nationale. Les socialistes s'accordent avec les critiques des architectes.

Il n'aura pas fallu deux mois au projet de loi sur le Grand Paris pour passer du Conseil des ministres à l'Assemblée. Soumis le 7 octobre au gouvernement, il sera examiné par les députés à partir du 24 novembre. Mardi, ce sont les quelque trois cent cinquante amendements déposés qui vont être étudiés par la commission développement durable présidée par Christian Jacob. Le député maire UMP de Provins confirme la dimension «prioritaire» du texte qui doit être «opérationnel rapidement». Une réalité sur laquelle veille le chef de l'État, qui fait du développement de la première région de France un chantier présidentiel.

Christian Jacob a lui-même présenté quelques amendements, aussi bien sur l'indépendance financière du projet transport vis-à-vis de ce qui existe déjà que sur l'implication des collectivités locales. Il se dit «prudent mais confiant» sur le vote du projet du secrétaire d'État Christian Blanc, amendé par Matignon. En attendant, les socialistes se préparent.

Reçu lundi matin par le groupe socialiste à l'Assemblée, l'architecte Paul Chemetov ne les a pas épargnés. Celui qui a coprésidé le conseil scientifique des dix équipes d'architectes consultées sur l'avenir de la métropole parisienne leur a clairement dit qu'ils s'étaient fait «déposséder» par «un artiste politique», en l'occurrence Nicolas Sarkozy, d'un «sujet naturel» aux socialistes : celui des métropoles. Il leur a reproché de ne pas s'être saisis de ce grand sujet avant lui et de se trouver désormais «dans une position de défense».

Des propos qui ont fait bondir le député PS de Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone. «Les premiers à s'être saisis du dossier, a -t-il rappelé en marge, ont été les élus du syndicat Paris Métropole. Mais nous n'avions pas d'interlocuteur en face…  »

 

« Usine à gaz»

Il n'empêche, cette position de défense regrettée par Chemetov a été illustrée, lundi, par les deux principaux invités du groupe socialiste : le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, et le président PS de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon. Ce dernier a jugé «contestable sur le fond» c e projet de loi assimilé à «une usine à gaz» qui «se limite à quatre, sept, dix territoires majeurs reliés par un métro souterrain». Le président sortant de la région le juge «réducteur» par rapport à ce que Nicolas Sarkozy avait présenté en avril dernier à la Cité de l'architecture. «C'est la négation du discours du 29 avril», a complété Delanoë, pour qui ce projet «coupe les jarrets de tous ceux qui de bonne foi, de droite, de gauche, architectes, politiques, se sont lancés là-dedans». S'il s'est dit «content» quand l'État intervient, le maire de Paris a prévenu : «Il ne faut pas que ce soit la schlague. Les bureaux centraux ne peuvent pas imposer des éléments caricaturaux comme ceux qui se trouvent dans le projet de loi.»

L'un comme l'autre trouvent un appui dans les propos tenus sur le projet de loi par les architectes Paul Chemetov ou Jean Nouvel. Le premier vient de publier une tribune dans Le Moniteur intitulée : «Les mirages annoncés du Grand Paris se sont dissipés». Comme Jean Nouvel, il regrette «la succession des méandres» dans lesquels se sont «ensablés les projets de la consultation internationale sur la métropole parisienne». Président du groupement des dix équipes, Christian de Portzamparc s'est interrogé lundi : «Cette loi est-elle un premier pas ou un faux pas qu'il vaut mieux arrêter ?» Il a tranché, c'est un premier pas. Mieux que rien.

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