7 Avril 2010
IdF-Paris-région-gouvernement-Sénat
PARIS, 7 avr 2010 (AFP) - Le sénateur UMP Philippe Dallier a averti mardi soir le secrétaire d'Etat Christian Blanc, secrétaire d'Etat au développement de la région-capitale, du risque d'un "blocage complet" du projet de Grand Paris jusqu'à la présidentielle de 2012.
"A deux ans de la prochaine présidentielle, le risque est grand d'un blocage complet jusqu'à cette échéance", a déclaré M. Dallier, sénateur de Seine-Saint-Denis, lors de la discussion générale sur le projet de loi sur le Grand Paris au Sénat.
S'adressant à M. Blanc, le sénateur UMP a affirmé : "Ce n'est pas, monsieur le ministre, le rêve que vous annonciez mais plutôt l'enlisement que vous aviez craint que nous risquons aujourd'hui".
M. Dallier a invité l'Etat à "reconnaître, dans la logique de notre République aujourd'hui décentralisée, qu'il a besoin des collectivités locales, pas seulement pour payer les factures en investissement ou en fonctionnement, mais dès l'élaboration des projets".
Il a ajouté que les collectivités locales doivent parallèlement "reconnaître que dans cette région capitale l'Etat, garant de l'intérêt national, est légitime à y intervenir fortement".
Le sénateur UMP a souligné la nécessité que "les uns et les autres reviennent à la table des négociations", alors que la gauche, victorieuse aux régionales en IdF, et la droite, s'opposent frontalement sur le projet de Grand Paris.
M. Dallier a également invité le Sénat à revenir sur un amendement d'Yves Pozzo di Borgo (NC) adopté en commission qui met fin par la loi au débat public engagé sur le projet de la région de rocade ferroviaire en banlieue Arc Express.
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