9 Avril 2010
Dans un communiqué commun, la FSIF, l’Aspim, Afilog, la FPC Ile-de-France et l’ADI s'inquiètent du projet de création d'une taxe, dans le cadre du projet de loi Grand Paris, sur les plus-values immobilières liées à la réalisation d'une infrastructure de transports collectifs par la future Société du Grand Paris ou le STIF (voir notre dépêche du 8 avril 2010).
Les représentants des industries immobilières considèrent ainsi que la création de cette taxe est « une fausse bonne réponse à un vrai problème qui est celui de trouver des moyens de financement pour le projet ambitieux et essentiel du Grand Paris ». « Saclay, Pleyel, Le Bourget ou encore Villejuif sont des zones en développement, où le marché immobilier est encore en devenir et vers lesquelles il faut aujourd’hui attirer les investisseurs ; or, ce sont elles qui deviendront pour 15 ans des territoires de sur-imposition » s’étonne Jean-Paul Dumortier, président de la Fédération des Sociétés Immobilières et Foncières (FSIF).
« Cette taxe serait à la fois inefficace, injuste et dangereuse », soulignent les organisations professionnelles représentant les industries immobilières qui souhaitent engager une concertation rapide et approfondie avec le Gouvernement et le Parlement. « Cette concertation est indispensable pour trouver ensemble des solutions opérationnelles et efficientes conciliant intérêt des acteurs économiques et l'intérêt général poursuivi à travers ce projet de loi du Grand Paris », souligne Michel Ginot, président de l’ADI. Ce d’autant que le principe de cette taxe serait étendu à tout le territoire national dans le cadre du projet de loi Grenelle II