Rédigé par Pierre MANSAT et publié depuis
Overblog
IdF-transports-collectivités-UMP
Karoutchi: pas besoin de loi pour les transports franciliens existants
PARIS, 30 oct 2009 (AFP) - Le président du groupe UMP au conseil régional
d'Ile-de-France Roger Karoutchi a affirmé vendredi qu'il ne fallait pas "reprendre" dans
le projet de loi sur le Grand Paris "la situation des transports publics franciliens
actuels" .
Lors de son audition jeudi soir par quelques députés, M. Karoutchi leur a expliqué
qu'''ils ne pouvaient pas dire que le +projet du futur+ dessaisit les collectivités
locales et demander à ce que le Parlement intervienne sur la modernisation et la
rénovation de l'existant", a résumé M. Karoutchi à l'AFP.
Il a estimé. qu' "il ne fallait pas remettre en cause la décentralisation en
reprenant", dans le projet de loi, "la situation des transports publics franciliens
actuels" .
Selon lui, "sur le programme de 15 milliards .d'euros pour moderniser et rénover le
réseau de transports existant" (RER, ligne 13, ..). "nous n'avons besoin de ni de loi ni
de règlement nouveau".
"Nous avons besoin simplement que l'Etat, les collectivités, le STIF (syndicat des
transports d'Ile-de-France), les entreprises négocient pour faire en sorte que les
travaux avancent rapidement", a-t-il déclaré.
M. Karoutchi a affirmé au rapporteur du projet de loi Yves Albarello (UMP,
Seine-et-Marne) que "tout débat parlementaire ou tout texte législatif là dessus serait
la négation du syndicat des transports". présidé aujourd'hui par Jean-Paul Huchon (PS).
Il a répété qu'il souhaitait "à terme" une modification de la loi sur le STIF pour y
faire revenir, de manière minoritaire (20%), des représentants de l'Etat. "Autrement le
STIF aura du mal à avoir les crédits d'Eta~ lourds pour les investissements futurs".
Pour le projet de métro automatique du secrétaire d'Etat Christian Blanc, M.
Karoutchi a retenu des échanges avec M. Albarello que sur les 20 à 21 milliards d'euros
nécessaires, les deux tiers pourraient être apportés par l'emprunt à 40 ou 50 ans prôné
par M. Blanc.
L'examen du premier projet de loi sur le Grand Paris commencera "le 24 novembre à
l'Assemblée nationale.