11 Octobre 2012
10.10.2012
"Le Grand Paris Express se fera, s'il faut une dotation en capital d'un milliard d'euros en plus des ressources propres de la Société du Grand Paris en 2015, cette dotation sera là, et ce projet aura encore plus de chances d'être fait parce qu'il sera assumé, phasé, pensé, structuré, et pas seulement idéalisé", a répondu la ministre à l'Assemblée à une question du député UMP de Paris Jean-François Lamour.
Le gouvernement, a ajouté Cécile Duflot, a fait le choix "d'assumer la réalité de ce projet, de tout ce projet" sans "modifier le tracé, ni le choix des gares, issu d'une très large concertation". Mais l'assumer veut aussi dire "aller au bout du chiffrage de ce projet et le phaser" en fonction des besoins des populations, selon elle. Une expertise actuellement en cours "sera rendue le 30 novembre et à l'issue de cette mission nous saurons quel est le coût exact", a encore dit Mme Duflot.
La décision du gouvernement de ne pas inscrire pour 2015 dans la loi pluriannuelle des finances publiques (2012-2017) une ligne budgétaire d'un milliard d'euros destinée à doter en capital la Société du Grand Paris (SGP) a suscité une vive inquiétude des élus franciliens, de droite comme de gauche. Ce milliard d'euros devait être la première tranche d'une dotation totale de quatre milliards prévue dans un accord conclu entre l'Etat et la région le 26 janvier 2011. Le projet du Grand Paris prévoit la construction d'un métro en rocade autour de la capitale, d'une longueur totale de 200 km et comprenant 70 nouvelles gares, d'ici 2025. Son coût est estimé à 20,5 milliards d'euros.