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Pierre Mansat et les Alternatives

Luttes émancipatrices,recherche du forum politico/social pour des alternatives,luttes urbaines #Droit à la Ville", #Paris #GrandParis,enjeux de la métropolisation,accès aux Archives publiques par Pierre Mansat,auteur‼️Ma vie rouge. Meutre au Grand Paris‼️[PUG]Association Josette & Maurice #Audin>bénevole Secours Populaire>Comité Laghouat-France>#Mumia #INTA

Mansat : Avant tout construire de la culture et du projet partagés

Dans le Bulletin des Communes 26 avril 2006

Pierre MANSAT, adjoint au maire de Paris en charge des relations avec les collectivités territoriales d?Ile-de-France.

Bdc ? En quatre ans, quel est le bilan des protocoles de coopération signés entre Paris et les collectivités d?Ile-de-France ? Quels sont les prochains probables? Ces protocoles ont pour vocation de donner un cadre général à la coopération entre Paris et les collectivités signataires. Le premier signé avec Montreuil en juin 2002 s'est illustré dans de nombreuses mesures, liées notamment à la gestion des espaces limitrophes, autour par exemple du Marché aux Puces ou du Grand projet de renouvellement urbain conduit par paris sur la Porte de Montreuil. Cependant, certains résultats exigent de s?inscrire dans une perspective de moyen terme. C'est notamment le cas pour les projets urbains qui relèvent du GPRU, comme par exemple avec Saint-Ouen et Clichy sur les portes Pouchet et de Clignancourt. D'ici fin 2006, une quinzaine de protocoles auront été signés, sont en cours de préparation un accord avec Ivry, avec Bagnolet, avec le conseil général de Seine St Denis, mais aussi avec des collectivités non limitrophes comme Clichy-sous-Bois ou Fontenay-aux-Roses? BdC ? La pratique est-elle suffisante pour venir à bout de problèmes importants (logement, circulation, emploi) de l?ensemble de la région ? Ils contribuent a la consolidation d?une culture de dialogue. Les protocoles d'accord n?épuisent évidemment par les enjeux de coopération. Ils sont un cadre utile, pas une fin à la démarche de coopération que porte notre municipalité. Nous sommes convaincus de la nécessité de mettre en place un lieu permanent de dialogue et d?échange politique entre les élus du coeur de l'agglomération..

BdC ? Quelle forme devrait alors prendre selon vous cette intercommunalité parisienne ? Plutôt que de parler d'intercommunalité, qui suppose la mise en place d?une structure institutionnelle, nous avons formulé l'idée de Conférence Métropolitaine ? appelons la comme ça même si la dénomination n?est certainement pas satisfaisante ?. Ce devrait être une instance de débat sur l?action publique à coordonner sur des sujets qui sont largement communs aux collectivités du c?ur de l?agglomération : les inégalités sociales, la pression foncière, la mobilité et les transports, le logement. Il faut travailler sur le lien à Paris : le dynamisme de la capitale est garant de celui du reste de la région. L?esprit dans lequel travaillent les collectivités de l?ACTEP* pourrait inspirer son mode d?organisation. Bien entendu, la Ville de Paris ne veut pas en être l'organisatrice, elle souhaite être un partenaire, moteur mais un partenaire. Et la présence de la Région est indispensable à cette initiative. Cette idée est discutée. Nous avons ainsi tenu, à l?initiative du maire de Vanves, une réunion de travail très intéressante il y a quelques semaines qui réunissait les maires signataires de chartes avec Paris, pour approfondir cette proposition.

BdC - Quelle différence avec les propositions actuelles de l?opposition au Conseil de Paris ? Une intercommunalité parisienne à cette étape est une fausse bonne idée. Ce serait méconnaître la réalité territoriale de l'Ile-de-France. En 150 ans, les relations Paris-« banlieue » ont forgé la crainte de la domination parisienne. Au quotidien, la pratique de la coopération est complexe et exigeante, notre proposition de conférence vise à approfondir cette démarche. L?institution n?est pas une fin en soi. Il est avant tout impératif de travailler à une culture du projet commun. Commencer par un débat sur l?institution est le meilleur moyen de créer de nouvelles oppositions et en fait de ne résoudre aucun des sujets identifiés. Mais il faut travailler à une autre gouvernance du coeur de l'agglomération pour être à la hauteur et à l'échelle des enjeux

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