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Pierre Mansat et les Alternatives

Luttes émancipatrices,recherche du forum politico/social pour des alternatives,luttes urbaines #Droit à la Ville", #Paris #GrandParis,enjeux de la métropolisation,accès aux Archives publiques par Pierre Mansat,auteur‼️Ma vie rouge. Meutre au Grand Paris‼️[PUG]Association Josette & Maurice #Audin>bénevole Secours Populaire>Comité Laghouat-France>#Mumia #INTA

Florence Beaugé, La journaliste qui a fait avouer les généraux français sur la torture en Algérie | TÉMOIGNAGE (1/2)

Le mardi 20 juin 2000, la journaliste du Monde Florence Beaugé publie

une enquête sur les sévices subis par une jeune nationaliste algérienne, pendant la guerre d'Algérie (1954-1962).

 

L’article fait la Une du journal : « Torturée par l'armée française en Algérie, “Lila” recherche l’homme qui l’a sauvée ». « Lila », c’est Louisette Ighilahriz, militante pour l’indépendance de son pays. En 1957, elle est arrêtée, torturée et violée par des soldats français. 

 

Louisette Ighilahriz met en cause deux des plus hauts responsables militaires français de l’époque, les généraux Massu et Bigeard. Le lendemain 

de la publication, Florence Beaugé s’entretient respectivement avec les deux hommes. Le premier dit regretter, et l’autre la menace et nie fermement. 

 

La publication des deux interviews a un retentissement énorme : « C'était la première fois, depuis l'indépendance, que l'un des acteurs les plus éminents de la guerre d’Algérie reconnaissait publiquement, non seulement l'utilisation de la torture, mais regrettait son usage », explique Florence Beaugé. 

 

Devant la caméra de StreetPress, l’ancienne journaliste au Monde raconte cinq années d’enquête qui l’ont menée jusqu’aux aveux du plus haut sommet de la hiérarchie militaire et qui ont ravivé la mémoire de la guerre d’Algérie 

en France. Un sujet encore au cœur de l’actualité politique aujourd’hui. 

 

Deux vidéos sont dédiées à son témoignage. La première est à retrouver ici

 

La semaine prochaine, Florence Beaugé racontera les horreurs commises par un jeune député encore très peu connu en 1957 : Jean-Marie Le Pen, futur président du Front National. C’est elle qui a rapporté en France le poignard nazi de l’homme politique, retrouvé dans la famille d’une de ses victimes.

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