11 Octobre 2019
Voici la composition de la Commission nationale d'équipement commercial.
Je suggère d'envoyer vos protestations aux élus qui en sont membres, suite a leur soutien unanime au lamentable projet d'Auchan\SNCF sur la Gare du Nord.
Et également les responsables des institutions ayant désigné leur représentants. Leurs coordonnées ne sont pas difficiles à trouver
Association des Maires de France, par exemple François Baroin et Philippe Laurent;
Président de l'Assemblée nationale; Président du Sénat. Et Elisabeth Borne qui préside le Conseil général de l'environnement durable.
Bouvelot Directeur de l'Etablissement foncier d'Ile de France [Qu'en pensent les élus qui siègent dans cet organisme public? ]
COMPOSITION DE LA CNAC
Président M. Jean GIRARDON, maire de Mont-Saint-Vincent, désigné par le président de l’Association des maires de France.
1ère vice-présidente Mme Anne BLANC, députée de la deuxième circonscription de l'Aveyron, désignée par le président de l’Assemblée nationale.
2ème vice-président M. Philippe SCHMIT, inspecteur général de l’administration du développement durable, désigné par le vice-président du Conseil général de l’environnement et du développement durable.
Membres titulaires
M. Pierre-Etienne BISCH, conseiller d’Etat en service extraordinaire, désigné par le Vice-président du Conseil d’État ;
M. Noël DIRICQ, conseiller maître à la Cour des comptes, désigné par le Premier président de la Cour des comptes ;
M. Michel FUZEAU, inspecteur général des finances, désigné par le chef de l’inspection générale des finances
M. Patrice GELARD, ancien sénateur de Seine-Maritime, désigné par le président du Sénat ;
Mme Michèle HOURT-SCHNEIDER, contrôleuse générale économique et financier de première classe, désignée par le ministre chargé du commerce ;
M. Gilles BOUVELOT, directeur général de l'Établissement Public Foncier d'Île-de-France, désigné par le ministre chargé de l’urbanisme ;
Mme Corinne CASANOVA, vice-présidente de la communauté d’agglomération du Lac du Bourget, désignée par le président de l’Assemblée des communautés de France ;
Mme Marie-Christine CAVECCHI, présidente du conseil départemental du Val d'Oise, désignée par le président de l’Assemblée des départements de France ;
M. Benoît JIMENEZ, conseil régional d’Ile-de- France, désigné par le président de l’Association des régions de France.
Membres suppléants
Mme Monique LIBERT-CHAMPAGNE, conseillère d’Etat, désignée par le Vice-président du Conseil d’Etat ;
M. Roberto SCHMIDT, conseillère-maître honoraire, désigné par le premier président de la Cour des comptes
M. François WERNER, inspecteur général des finances, désigné par le chef de l’inspection générale des finances ;
Mme Marie-Christine SOULIÉ, inspectrice générale de l’administration du développement durable, désignée par le vice-président du Conseil général de l’environnement et du développement durable ;
M. Jean-Marie SERMIER, membre du Conseil économique social et environnemental, désigné par le président de l’Assemblée nationale ;
Mme Anne-Marie ESCOFFIER, ancienne sénatrice de l’Aveyron, ancienne ministre, désignée par le président du Sénat ;
Mme Estelle DHONT-PELTRAULT, chef du bureau "activités tertiaires et concurrence" à la Direction Générale du Trésor, désignée par le ministre chargé du commerce ;
M. Philippe GRALL, directeur général l’Établissement Public Foncier de Nouvelle Aquitaine, désigné par le ministre chargé de l’urbanisme ;
M. Patrick MOLINOZ, maire de Venarey-Lès-Laumes, désigné par le président de l’Association des maires de France ;
M. Sébastien MARTIN, président de la communauté d’agglomération du Grand Chalon, désigné par le président de l’Assemblée des communautés de France ;
M. Lionel DUPARAY, conseiller départemental de Saône-et-Loire, désigné par le président de l'Assemblée des départements de France ;
M. Bruno GENZANA, conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, désigné par le président de l’Association des régions de France.
Edited on 29/05/2019 _____________________________________________________________________________________________________________
Sur Libération.fr:
Paris : le réaménagement de la gare du Nord reçoit son feu vert
Par Sibylle Vincendon — 11 octobre 2019
Après deux heures et demie d'auditions, dont celles des élus parisiens et du président de la SNCF Guillaume Pépy, les membres de la Commission nationale d'aménagement commercial ont voté à l'unanimité un avis favorable au projet mené par la foncière du groupe Auchan.
Les élus parisiens avaient-ils mal travaillé leur argumentaire? Jeudi matin, Emmanuel Grégoire, premier adjoint, Olivia Polski, adjointe au commerce et Alexandra Cordebard, maire du Xe arrondissement n’ont pas su convaincre les membres de la Commission nationale d’aménagement commercial, d’émettre un avis défavorable à la création de 16 000 mètres carrés de commerces dans l’enceinte de la gare du Nord. La commission a voté à l’unanimité un avis favorable.Très attendu, ce vote intervient après des semaines de polémiques autour de ce réaménagement. Une tribune accusatrice signée par un groupe d’architectes de renom, d’historiens et d’urbanistes avait d’abord vigoureusement mis en cause ce projet «inacceptable», entraînant des réponses de la SNCF, de l’architecte Denis Valode et de Ceetrus, la foncière d’Auchan chargée de le mener. Enfin, le 1er octobre, Jean-Louis Missika, adjoint à l’urbanisme d’Anne Hidalgo et la maire du Xe annonçaient que la ville de Paris ne soutiendrait pas ce réaménagement
Un coût de 600 millions d’euros
Le projet dans son ensemble est bien plus que l’adjonction de magasins puisqu’il triple la surface de la gare avec des surfaces voyageurs, des bureaux, des espaces de coworking, une salle de spectacle entre autres. Evalué à 600 millions d’euros, son coût est assuré par Ceetrus, la foncière du groupe Auchan qui est majoritaire dans la société d’économie mixte formée avec la SNCF. L’opérateur de chemins de fer lui, ne débourse rien.Tel qu’il est prévu, le projet modifie profondément les accès aux trains avec un système de passerelles suspecté d’allonger les trajets. Mais l’examen en Commission nationale d’aménagement commercial ne portant que sur le commerce, ces questions de circulation des voyageurs n’ont pas été évoquées.
En revanche, d’après plusieurs participants, il a beaucoup été question du réveil tardif des élus parisiens, remontés tout à coup contre ce projet qu’ils ont laissé avancer sans rien dire depuis cinq ans. Ce calendrier frôlant la campagne des municipales n’a pas aidé les élus parisiens à plaider leur opposition au projet.
Sibylle Vincendon