Luttes émancipatrices,recherche du forum politico/social pour des alternatives,luttes urbaines #Droit à la Ville", #Paris #GrandParis,enjeux de la métropolisation,accès aux Archives publiques par Pierre Mansat,auteur‼️Ma vie rouge. Meutre au Grand Paris‼️[PUG]Association Josette & Maurice #Audin>bénevole Secours Populaire>Comité Laghouat-France>#Mumia #INTA
13 Septembre 2018
DECLARATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A PROPOS
DE L’AFFAIRE MAURICE AUDIN
« Ce système s’était installé sans qu’aucune modification n’ait été
apportée au Code pénal, sans que les principes de 1789 aient cessé d’être
proclamés comme les bases de l’État et sans que les gouvernements aient
cessé de dire officiellement que la torture était condamnable, même s’ils
s’en prenaient plus volontiers à ceux qui la dénonçaient qu’à ceux qui la
pratiquaient. » (Pierre Vidal-Naquet)
SYNTHESE DE LA DECLARATION
Depuis soixante et un ans, la « disparition » de Maurice Audin, jeune
mathématicien qui travaillait à l’université d’Alger et militait pour
l'indépendance algérienne, reste une zone d’ombre de l’histoire de la guerre
d’Algérie. Ceux qui, dans la lignée de Pierre Vidal-Naquet, ont enquêté sur
l’affaire – historiens, journalistes, documentaristes, etc. – ont minutieusement
recoupé les témoignages, les documents, les vraisemblances pour établir un
faisceau d’indices concordants. Leurs travaux s’accordent tous à reconnaître que
la mort de Maurice Audin a été rendue possible par un système légalement institué
qui a favorisé les disparitions et permis la torture à des fins politiques.
Le Président de la République, Emmanuel Macron, a par conséquent décidé qu’il
était temps que la Nation accomplisse un travail de vérité sur ce sujet. Il
reconnaît, au nom de la République française, que Maurice Audin a été torturé
puis exécuté ou torturé à mort par des militaires qui l’avaient arrêté à son
domicile. Il reconnaît aussi que si sa mort est, en dernier ressort, le fait de
quelques-uns, elle a néanmoins été rendue possible par un système légalement
institué : le système « arrestation-détention », mis en place à la faveur des
pouvoirs spéciaux qui avaient été confiés par voie légale aux forces armées à cette
période.
Le Président de la République souhaite que toutes les archives de l’Etat qui
concernent les disparus de la guerre d’Algérie puissent être librement consultées
et qu’une dérogation générale soit instituée en ce sens.
Enfin, le Président de la République estime que les actes de certains individus ne
sauraient peser sur la conscience de tous ceux qui n’en ont pas commis et n’y ont
pas souscrit. C’est pourquoi les personnes qui ont pu connaître les circonstances
de la mort de Maurice Audin sont appelées à s’exprimer librement afin d’apporter
leur témoignage et conforter ainsi la vérité.
Le texte intégral de la déclarartion