28 Mars 2018
En dépit du discours proclamant la volonté de renforcer la solidarité et de corriger les inégalités, le morcellement politique accentue le différentiel d’attractivité économique et sociale associé à la qualité urbaine. Si le risque de métropole à deux vitesses est bien réel, ce risque masque l’existence de ces deux vitesses déjà à l’œuvre au sein de la MGP actuelle.
Cette situation est d’autant plus injustifiée que chacun sait que les richesses crées sur un territoire communal où départemental, qui bénéficient ainsi de plus ou moins de fortes ressources, le sont par des actifs venus d’ailleurs et notamment dans un vaste mouvement pendulaire quotidien de la banlieue vers Paris, et de l’Est vers l’Ouest.
La Métropole Parisienne est devenue peu a peu un seul marché de l’emploi, mais s’agissant des ressources générées elles restent encore essentiellement attachées aux territoires malgré la correction encore insuffisante liées aux diverses péréquations.
Ce processus budgétaire structurellement inégalitaire, qu’une vraie Métropole devrait progressivement tenter d’ajuster, accroit chaque année l’écart entre la capacité d’agir des différents territoires au bénéfice des uns et au détriment des autres.
Le besoin de mutualisation des ressources s’impose.
Sera t-il au cœur des modifications annoncées? Mystère et boule de gomme.