27 Octobre 2016
Appel pour que la ville de Palaiseau rende hommage
à Henri Alleg
Pour signer l’appel : Envoyez vos [Nom] [Prénom] [Ville] à Appel.Palaiseau.Henri.Alleg@gmail.com
Le 17 juillet 2013 disparaissait le journaliste franco-algérien Henri Alleg, de son vrai nom Harry Salem, reposant au cimetière de Palaiseau. Il vécut pendant plus de trente ans rue Gabriel Dauphin à Palaiseau jusqu’à sa mort.
Né le 20 juillet 1921 à Londres, de parents juifs russo-polonais, Henri Alleg, britannique par sa naissance, devint français par choix quand sa famille décida de vivre au nord de Paris, puis algérien par adoption après l'indépendance de 1962.
C’est en 1939 au moment où débutait la seconde guerre mondiale, qu’Henri Alleg décida de vivre à Alger. Directeur du journal "Alger républicain", de février 1951 à juillet 1955 jusqu’à l’interdiction du titre auquel collaborèrent Albert Camus et Kateb Yacine, Henri Alleg fut arrêté en 1957 en pleine bataille d'Alger au domicile de Maurice Audin, jeune assistant en mathématiques et militant du Parti Communiste Algérien comme lui, arrêté, torturé et disparu depuis le 21 juin 1957.
Henri Alleg fut l’un des premiers à dénoncer la torture qu’il eut à subir comme tant d’autres algériens anonymes avec son livre « La Question » préfacé par Jean-Paul Sartre et publié par les éditions de Minuit en 1958.
Il signera, en 2000, l'Appel des douze "pour la reconnaissance par l'Etat français de la torture" et en 2005, il cosignera une lettre au Président de la République, demandant à l'État français de reconnaître l'abandon des harkis en 1962.
Plusieurs propositions ont déjà été soumises au Maire de Palaiseau sans que celles-ci ne soient retenues. Une nouvelle proposition a été formulée avec la place située devant le lycée Camille Claudel à quelques pas de la rue où vécut Henri Alleg.