SUR LE MÊME SUJET
Préserver l’eau. La Ville de Paris s’est entre autres engagée à favoriser l’amélioration de la qualité de l’eau seine-et-marnaise. Un juste retour des choses. « Quarante-cinq pour cent de nos ressources partent à l’extérieur », rappelle Jean Dey, vice-président (Europe Ecologie-les Verts) du conseil général chargé de l’environnement. La nappe souterraine du Champigny, située en grande partie en Seine-et-Marne, alimente à elle seule près de 1 million de Franciliens.
Moins de nitrates et de pesticides. Paris compte aider les agriculteurs qui se trouvent sur ses aires de captage (près de 15000 ha en Seine-et-Marne) à utiliser moins de nitrates et de pesticides, principale source de pollution des nappes. Toutefois, il ne s’agit que d’une déclaration d’intention puisque aucune enveloppe budgétaire n’est encore affectée à cette action, ni à aucune autre d’ailleurs. « La mise en œuvre de la convention sera discutée par la suite. Mais c’est déjà un engagement fort », estime Pierre Mansat, adjoint (PC) au maire de Paris chargé des relations avec les collectivités franciliennes.
Des produits locaux dans les cantines. Toujours dans le domaine de l’agriculture, la capitale envisage de privilégier l’approvisionnement de ses restaurants (cantines des écoles, selfs du personnel…) auprès d’exploitants seine-et-marnais, par exemple des maraîchers ou des éleveurs. Objectif : réduire les émissions de gaz à effet de serre, soutenir des filières menacées, tout en ayant des produits de qualité issus de l’agriculture biologique ou raisonnée.
Un partenariat à développer. Cet accord pourrait n’être qu’une première étape. Le département aimerait étendre l’expérience à d’autres domaines. Gérard Bernheim, vice-président (PS) chargé de la santé, a déjà proposé aux élus de Paris et de petite couronne de créer des maisons de retraite en Seine-et-Marne. « Le foncier est tellement cher qu’ils ne peuvent plus rien construire chez eux », avait-il expliqué en séance publique. Les places sont à 45% déjà occupées par des résidants extérieurs. La Seine-et-Marne profiterait ainsi des retombées économiques et s’imposerait comme un pôle de gérontologie.