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Pierre Mansat et les Alternatives

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> Le MOnde:" coup de torchon à l'EPADESA"

Coup de torchon à l'Epadesa (ex-Epad) de la Défense

LE MONDE | 02.12.2013 à 11h45 • Mis à jour le 02.12.2013 à 12h30 | Valérie Segond

 

Les socialistes avaient promis la dissolution de ce petit empire des Hauts-de-Seine. Ils vont se contenter d'un gros coup de torchon.

Au conseil d'administration du vendredi 6 décembre, l'établissement public d'aménagement de la Défense Seine Arche (Epadesa, ex-Epad) va élire un nouveau président, le maire communiste de Nanterre, Patrick Jarry. Lequel sera épaulé par l'ancien préfet de la région PACA, Hugues Parant, déjà nommé à la direction générale, et de vice-présidents entièrement renouvelés. Seul Patrick Devedjian, le président du conseil général des Hauts-de-Seine, dont le mandat n'arrivait pas à échéance, sera maintenu.

L'Etat reprend en main l'institution, en séparant plus nettement les fonctions d'aménageur, confiées à l'Epadesa, de l'entretien des espaces publics, réservé à Defacto, l'établissement public de gestion du quartier d'affaires de la Défense.

7,5 MILLIONS D'EUROS DE VENTES

Mais, surtout, M. Jarry se voit confier par la ministre de l'égalité des territoires et du logement, Cécile Duflot, une mission renouvelée : « Nous voulons réformer le modèle urbain hérité des années 1960 bâti sur une dalle coupée des centres-villes avoisinants, dit-on au cabinet de la ministre. Et davantage mixer les fonctions, par la construction de logements, dont des logements sociaux, y compris par la conversion de bureaux vacants en logements, ce qui contribuera à résoudre le problème des surcapacités de la Défense. Le tout dans la conception d'une ville durable. »

Reste un point d'interrogation : le modèle économique de l'Epadesa qui, depuis son origine, finance l'essentiel de ses dépenses par la vente de droits à bâtir. Un système qui était appelé tôt ou tard à se tarir.

Déjà en 2012, alors que le nombre de bureaux vacants explosait, les ventes de terrains se sont beaucoup ralenties : selon nos informations, sa direction avait prévu d'en vendre pour 302 millions d'euros. En définitive, elle n'a signé que 7,5 millions d'euros de ventes.

« PERSPECTIVES SAINES »

Mais, comme elle touchait encore les recettes des actes signés les années précédentes, sa trésorerie a moins baissé qu'on n'aurait pu l'anticiper : 57 millions en fin d'année, après 79 millions fin 2011.

Dès cette année, la mécanique de l'aménageur doit redémarrer. C'est en tout cas ce que prévoit son ministère de tutelle, qui juge « ses perspectives saines », avec un portefeuille de projets entre 2013 à 2020 qui lui permettra de dégager des marges après travaux « positives et sécurisées », dans une comptabilité certifiée.

Car, cette fois, il table sur les ventes de terrains à Nanterre et sur la zone allant de la Défense à la Seine pour relancer l'établissement public, ainsi que sur la vente de charges foncières liées à la conversion des bureaux en logements.

 

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