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Pierre Mansat et les Alternatives

Luttes émancipatrices,recherche du forum politico/social pour des alternatives,luttes urbaines #Droit à la Ville", #Paris #GrandParis,enjeux de la métropolisation,accès aux Archives publiques par Pierre Mansat,auteur‼️Ma vie rouge. Meutre au Grand Paris‼️[PUG]Association Josette & Maurice #Audin>bénevole Secours Populaire>Comité Laghouat-France>#Mumia #INTA

GRAND PARIS? Pour Paris Métropole [I]

Voici quelques éléments de réflexions autour des enjeux métropolitains.

 

 Le débat autour d’ un « Grand Paris » en soi est assez difficile . Les participants du débat sur Paris Cap en convenaient. Le manque de culture « métropolitaine » est un handicap. La presse peut jouer un grand rôle dans l’élargissement du débat. Tout comme l’ouvrage annoncé de Jean Marc Offner, ou le rapport de Chemetov Gilly.

 

Je souhaite y contribuer modestement. En partant non pas d’un débat de principe pour ou contre un Grand Paris, mais en essayant de montrer en quoi l’évolution de cette ville [ le Grand Paris], l’imbrication des enjeux [ déplacements, transports, habitat, environnement, répartition des richesses, rôle et contribution de l’Etat] nécessite de changer d’échelle, de penser « Métropole » [ cf mon article dans Pouvoirs locaux].

 

Paris capitale, Paris Métropole couvre désormais l’agglomération parisienne de Roissy à Evry, de Marne la Vallée à la Défense ….. avec des diversités, des disparités locales et des écarts importants.

 

Développement économique, emploi, formation                                                                                                                                                                 Tout seul Paris ne peut pas répondre : la ville n’a ni la surface nécessaire ni la diversité foncière pour répondre aux attentes des entreprises (directoire, tertiaire et back office) et offre un foncier rare et cher (problème des Pme et artisans et commerçants qui partent en banlieue voire en grande banlieue). Les besoins sont ceux d’une offre cohérente et complémentaire avec accessibilité facilitée sur un périmètre élargi.

 

En terme d’emplois les échanges se multiplient. De nombreux banlieusards trouvent un emploi adapté à Paris et réciproquement, de plus en plus de parisiens trouvent un emploi correspondant à leur qualification en banlieue.[ 300 000 soit le tiers de la population active parisienne] Cette diversité des emplois est un avantage à cultiver voire renforcer. 3 A l’échelle de l’agglomération Paris partage avec les territoires limitrophes, d’un côté des problèmes de chômage et de manque de formation/qualification (nord-est) de l’autre côté des problèmes de flux quotidiens domicile travail et de saturation des transports (est-ouest), des problèmes d’accueil des chercheurs et des étudiants étrangers et donc là aussi de dynamisme international (tout le logement étudiant ne peut pas tenir dans Paris ! d’autant qu’existent en banlieue des labos et des universités importantes (Saclay, Evry, Cachan, et dans une moindre mesure Marne la Vallée) On ne peut pas penser aujourd’hui que Paris peut régler seul ses problèmes d’emploi, de chômage

 

Logement                                                                                                                                                                              là encore plus de solution uniquement intramuros pour juguler la spéculation et les changement socio démographiques. Il faut accepter de réfléchir à l’échelle métropolitaine pour assurer la mixité dont a besoin la capitale. 3500, 4000 logements par an c’est beaucoup mais cela reste insuffisant pour accueillir les occupants des nouveaux emplois tertiaires, permettre la mobilité résidentielle des parisiens, permettre la sortie du Logement social et donc freiner voire renverser la hausse du foncier et des loyers de manière à garder dans l’agglo une vraie mixité. La solution au problème de Paris [ Paris entendu comme métropole branchée sur la France, le monde ; ville d’accueil] passe par la banlieue mais pas question de refaire ce qui a été fait (logement sans services ni aménités ni participation aux coûts d’exploitation).

 

Transports :                                                                                                                                                          consensus sur l’objectif mais besoin massif de financement extérieur et d’une aide de l’Etat Secteur sur lequel il y a le plus d’avancée mais c’est aussi le secteur où se cristalllisent les difficultés quotidiennes. Si Paris respire aujourd’hui, ce qu’elle peut, d’une certaine manière se permettre au regard de son héritage « métropolitain », faits d’investissements lourds pendant un siècle La banlieue s’étouffe sans modes alternatifs et sans moyens suffisants. Il n’y a qu’une façon d’agir :

 

1 de peser tous ensemble pour obtenir le développement rapide et massif des transports en banlieue 2. d’aider les communes à mettre en place des systèmes alternatifs efficaces (velib, stationnement, taxis …) mais la dispersion communale rend extrêmement complexes les actions communes

 

3 aider les communes qui le peuvent à renforcer la mixité habitat/emploi en favorisant l’implantation d’emplois à l’est, de logement à l’ouest, en facilitant l’accès de tous aux bassins d’emplois de l’agglomération, en aidant à la diffusion des formations qualifiantes dans mais aussi hors Paris.

 

Je m’efforcerai dans un prochain billet de dégager des pistes de réflexions. Ce que je sais c’est qu’il faut se défier de nos défauts , comme par exemple de vouloir être absolument « à la bonne échelle, avoir la « bonne « institution ». Si je comprends bien les travaux de Ch Lefèvre sur la comparaison de la gouvernance des métropoles, il n’y a pas des recettes universelles. Il ya par contre la nécessité d’avoir un regard précis sur le rôle des acteurs (publics et privés) De toute évidence la fragmentation est la caractéristique principale de notre affaire. Même si l’enracinement de l’instance Régionale et les évolutions récentes ( STIF, EPFR), ainsi que la longue tradition de coopération dans certains secteurs ( assainissements, ordures ménagères, pour Paris /banlieues ; ou production d’eau, énergie pour la banlieue) ne font pas de ce Paris Métropole un désert.

 
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