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Pierre Mansat et les Alternatives

Luttes émancipatrices,recherche du forum politico/social pour des alternatives,luttes urbaines #Droit à la Ville", #Paris #GrandParis,enjeux de la métropolisation,accès aux Archives publiques par Pierre Mansat,auteur‼️Ma vie rouge. Meutre au Grand Paris‼️[PUG]Association Josette & Maurice #Audin>bénevole Secours Populaire>Comité Laghouat-France>#Mumia #INTA

> L'accord Huchon/Leroy dans les médias

l'AFP

Transport en Ile-de-France: Placé (EELV) accuse Huchon de "capituler" devant l'Etat

PARIS — Le vice-président écologiste de la région Ile-de-France, Jean-Vincent Placé (EELV), chargé des transports, a accusé vendredi son président PS Jean-Paul Huchon de "capituler" devant l'Etat pour les projets de transports dans la région.

"Je suis pour la négociation, je ne suis pas pour la capitulation, ni pour la précipitation, je souhaite qu'on continue la négociation, qu'elle ne se fasse pas dans un petit club du mercredi avec dix types, et que Jean-Paul Huchon ait le souci de respecter sa majorité", a déclaré à l'AFP M. Placé.

Vice-président du syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif), présidé par M. Huchon, il déplore que ce dernier "sorte totalement du mandat régional". "C'est tout à fait incroyable!", s'est-il exclamé.

Accusé par l'UMP de faire capoter un "accord historique pour les transports franciliens", M. Placé a affirmé que ce n'était "pas un blocage des Verts, mais un blocage très massif de la majorité" au conseil régional.

Selon lui, "c'est assez amusant de constater que M. Huchon et M. (Maurice) Leroy (ministre chargé du Grand Paris) communiquent exactement de la même manière en disant: +ah ah ah c'est à cause de ces rétrogrades de Verts et uniquement concernant le plateau de Saclay+, sauf que ce n'est pas çà le sujet".

Il a déploré que la Société du Grand Paris (SGP), chargée par l'Etat de réaliser une double boucle de métro automatique autour de Paris, "renationalise les transports franciliens", "un argument qui n'intéresse plus grand monde, et surtout pas M. Huchon".

A propos de Saclay, il "défend la proposition de compromis du président (PS de la communauté d'agglomération François) Lamy", prévoyant un "transport en commun en site propre Massy-Saint-Quentin tout de suite, et à terme un tram-train".

Il a regretté que M. Huchon les ait "lâchés" pour "s'aligner sur le projet gouvernemental" de "métro automatique léger ayant pour vocation à devenir un métro automatique à grande capacité en 2020".

En fait, le projet d'accord Etat-région intitulé "vision partagée" prévoyait "un métro automatique léger" allant d'Orly à Saint-Quentin-en-Yvelines poursuivant son chemin soit jusqu'à Versailles Chantiers soit jusqu'à Versailles Matelots.

Cette infrastructure devait "constituer dès 2020 la préfiguration de la liaison par métro automatique à grande capacité de ces mêmes gares".

Quant à la liaison Versailles-La Défense, elle aurait été assurée "dans un premier temps" par la ligne U du Transilien puis "améliorée", mais "à terme" seulement

Le Figaro

 

Les Verts et les communistes bloquent le Grand Paris
Le ministre de la Ville Maurice Leroy souhaitait signer dès cette semaine l'accord déjà rédigé dans ses grandes lignes.
Le ministre de la Ville Maurice Leroy souhaitait signer dès cette semaine l'accord déjà rédigé dans ses grandes lignes. Crédits photo : BERTRAND GUAY/AFP

Le président socialiste Jean-Paul Huchon, favorable à l'accord entre l'État et la région Ile-de-France, s'est retrouvé face à une opposition ferme des conseillers de sa propre majorité régionale. Valérie Pécresse et le patron de la RATP déplorent l'attitude des Verts.

L'accord entre l'Etat et la région Ile-de-France sur les transports du Grand Paris pourrait bien ne pas être signé avant les cantonales, affirment les communistes et les Verts du Conseil régional. En charge du dossier présidentiel, le ministre de la Ville Maurice Leroy souhaitait signer dès cette semaine l'accord déjà rédigé dans ses grandes lignes, illustrant la convergence des deux projets de métro automatique: l'Arc express proposé par la Région et la double boucle de l'Etat lancée par Christian Blanc, l'ancien ministre du Grand Paris. L'annonce de l'événement était même encore inscrite, mardi matin, au programme du Conseil des ministres du lendemain. Mais ce même mardi matin, lors d'une réunion de l'exécutif régional, le président socialiste de la région, Jean-Paul Huchon, favorable à l'accord, s'est retrouvé face à une opposition ferme des conseillers Verts et de la gauche radicale.

«La majorité des socialistes étaient comme nous totalement opposés à la signature d'un accord», soutient un des élus, jugeant que Jean-Paul Huchon agit «dans une précipitation incroyable» et «surtout, dans la main du gouvernement». «Pas question de signer cet accord, juge un autre, alors que nous manquons totalement d'informations concrètes sur la gouvernance, le financement et le tracé du projet».

Président du groupe Front de Gauche à la Région, Gabriel Massou confirme une réunion d' exécutif «compliquée» mardi, suivie, jeudi matin, d'une réunion des six présidents des groupes de la majorité pour tenter de trouver une issue. «Le travail avec Maurice Leroy se poursuit, affirme-t-il, pas question de l'interrompre. Un groupe de suivi va d'ailleurs être constitué pour aller dans le détail des sujets». Mais selon lui, il n'est « pas question» d'un accord dans les prochains jours, comme le souhaite le ministre. «Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation», indique Gabriel Massou. «La commission du Débat Public aura deux mois pour rendre ses conclusions après la fin des débats, fin janvier, nous allons donc nourrir leurs conclusions avec nos avis».

 

«Une très forte pression»

 

Mais le président du groupe reconnaît que sa volonté de freiner n'est pas seulement d'ordre technique, mais aussi politique. «Un accord Etat-Région et droite-gauche ne serait pas très lisible dans les territoires alors que l'on commence la campagne des cantonales», indique-t-il. Contrairement à d'autres élus de la majorité opposés à l'accord, il refuse de considérer que la sanction d'inéligibilité que fait planer le Conseil d'Etat contre Jean-Paul Huchon du fait d'une campagne de communication menée dans les six mois précédant les Régionales- puisse l'inciter à signer rapidement un accord avec le gouvernement. «Je crois plutôt, dit Gabriel Massou, que Maurice Leroy exerce une très forte pression».

Jeudi, le ministre de la Ville a dit espérer une signature dès mercredi prochain. «Normalement, si tout va bien», a-t-il indiqué après avoir reçu dans la matinée le président communiste du Conseil général du Val-de-Marne, Christian Favier. «Nous nous sommes globalement accordés sur le tracé à l'Est, en lien avec la Seine-Saint-Denis», a indiqué Leroy. Le ministre du Grand Paris connait cependant les blocages et s'en agace: «Je sais bien que les Verts sont le problème! Sans eux l'accord serait déjà signé! Mais que voulez-vous que je fasse, ce n'est pas à moi de faire la police au Conseil régional», a-t-il lancé. Mercredi prochain, le débat public sur le transport prévu à Saclay, zone importante de tension sur le tracé du transport en particulier entre les Verts et l'Etat - risque d'être mouvementé.

Présidente du groupe des verts à la régon, Cécile Duflot s'est montrée très claire jeudi soir à l'heure des voeux de Huchon : «Nous sommes opposés à l'idée d'un métro de Saclay, ce n'est pas un espace à urbaniser». Ministre de l'enseignement supérieur en plus d'être à la tête gu groupe UMP à la région, Valérie Pécresse est absolument furieuse. Elle veut rassembler sur le plateau de Saclay d'ici 2015 20% de la recherche nationale française. «Historiquement, les Verts ont toujours bloqué les projets ambitieux de notre région, rappelle-t-elle. Mais là ils seraient à contre-courant de l'histoire». Président de la RATP, Pierre Mongin renchérit : «Il y a une attente très forte des Franciliens et ceux qui les font attendre en paieront les conséquences». Pour sortir de cette crise, une seule solution : rédiger un accord dans lequel il serait écrit simplement qu'une «liaison» existerait entre Massy et Saclay, sans préciser sa nature.

 

Le monde

Un " accord historique " , se félicite

Jean-Paul Huchon. Une "

capitulation " , accuse Jean-Vincent

Placé, chargé des relations

extérieures d'Europe Ecologie-Les

Verts (EEL V). Après trois ans. de

bataille entre le gouvernement et la

région Ile-de-France, le projet du

Grand Paris, auquel Nicolas Sarkozy

attache " une importance particulière

", a, cette fois, fait voler en éclats la

majorité de gauche de l'Ile-de-

France.

Un plan d'action commun Etat-région'

devait être présenté en conseil des

ministres, mercredi 12 janvier, par

Maurice Leroy, ministre de la ville et

du Grand Paris. Il prévoyait près de

35 milliards d'euros d'investissements

à l'horizon 2025 pour réaliser,

notamment, une rocade de métro

automatique autour de Paris (23

milliards d'euros). M. Huchon,

président PS de la région, avait

donné son accord de principe, le 5

janvier, lors d'un dîner avec M.

Leroy. " C'est un projet colossal, la

plus grande oeuvre de mon mandat "

, se félicitait-il, le 12 janvier, en

estimant avoir obtenu d' " énormes "

avancées de la part de la part de

l'Etat.

Le gouvernement s'est engagé à

verser plus de 3 milliards d'euros sur

les quinze prochaines années pour le

plan régional de modernisation du

réseau de transport existant (11,9

milliards), soit près de deux fois plus

que ce que la région finance

aujourd'hui.

A la demande de sa majorité, M.

Huchon a pourtant dû faire machine

arrière. Il a demandé au

gouvernement " la poursuite des

négociations " mettant en avant

plusieurs points de désaccord. La

communication de M. Leroy en

conseil des ministres a été annulée à

la dernière minute.

La volte-face de M. Huchon s'est

jouée, la veille, lors de la réunion de

l'exécutif régional. Le patron de la

région a distribué, ce jour-là, aux

principaux représentants de sa

majorité, un document de cinq pages

que Le Monde s'est procuré intitulé "

Une vision partagée de l'Etat et de la

• région sur les transports publics du

Grand Paris " .

Rédigé par le cabinet de M. Leroy

après discussions avec M. Huchon, il

a été jugé " inacceptable " par M.

Placé, vice-président (EEL V) des

transports à la région. " M Huchon

nous à expliqué pendant des mois

que la loi sur le Grand Paris portait

atteinte aux pouvoirs de la région et

il est prêt à tout avaler aujourd'hui "

, confie M. Placé au Monde.

Candidat aux sénatoriales dans

l'Essonne, l'élu écologiste s'insurge

contre le projet de métro automatique

entre Orly et Saclay, ville de son

département. Présidente du groupe

EEL V à la région, Cécile Duflot

déplore avoir été tenue à l'écart des

négociations entre MM. Huchon et

Leroy. Les socialistes ont aussi

plaidé pour que l'accord soit "

retravaillé" . " Il faut qu'on aille à

un bon accord mais sans se mettre la

pression sur la date " , fait valoir

Guillaume Balas, président du

groupe PS à la région.

Première vice-présidente (PS) de la

région, Marie-Pierre de la Gontrie

envisage pour que la région se donne

jusqu'en avril s'il le faut avant de

signer avec l'Etat. Président du

groupe Front de gauche et

communiste, Gabriel Massou

souhaite le reporter à après les

cantonales. M. Huchon comprend

qu'il n'a pas de majorité à gauche s'il

soumet en l'état le texte de l'accord

au vote de son asse'mblée.

" C'est la première crise grave au

sein de la majorité " , reconnaît un

pilier socialiste de l'exécutif régional.

" C'est assez incompréhensible la

façon dont Jean-Paul - Huchon - a

négocié en chambre sans nous

associer ", remarque un autre élu PS.

Sous couvert d'anonymat, des élus de

gauche évoquent les embarras

judiciaires de M. Huchon pour tenter

d'expUquer sa volonté " d'aller à tout

prix à l'accord" .

Le 24 janvier, le Conseil d'Etat se

réunira pour statuer sur le sort du

patron de la région. M. Huchon est

menacé de voir son élection de mars

2010 invalidée par les juges au motif

qu'il aurait omis d'intégrer dans ses

dépenses de campagne une opération

d'affichage publicitaire sur l'action de

la région pour les transports diffusée

à l'automne 2009.

La haute juridiction pourrait soit

rendre sa décision, soit transmettre au

Conseil constitutionnel la question

prioritaire de constitutionnalité posée

par les avocats de M. Huchon, qui

contestent notamment l'automaticité

de l'inéligibilité. Dans cette seconde

hypothèse, le président de la région

sera fixé sur s,on avenir après les

cantonales. " Si les juges veulent me

couper la tête, ils le feront quoi que

je fasse " , s'indigne M. Huchon.

M. Leroy a prévu une

communication en conseil des

ministres mercredi 19 janvier. " Avec

Jean-Paul Huchon, l'accord est fait.

Il existe ", répète le ministre. Reste à

convaincre la majorité régionale.

Béatrice Jérôme

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