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Pierre Mansat et les Alternatives

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> Dans le Figaro, Grand Paris : Sarkozy réaffirme sa détermination

Grand Paris : Sarkozy réaffirme sa détermination


Par Sophie de Ravinel Publié le 10/10/2011 à 11:52
Nicolas Sarkozy a ouvert le colloque sur le Grand Paris, hier, à la Cité de l'architecture et du patrimoine.
Nicolas Sarkozy a ouvert le colloque sur le Grand Paris, hier, à la Cité de l'architecture et du patrimoine.

Le chef de l'État a déclaré lundi qu'il n'y avait pas «de retour en arrière possible» sur ce chantier. 

Le Grand Paris est inscrit sur le territoire de l'Île-de-France, «sans retour en arrière possible». Parole de Nicolas Sarkozy, qui «veiller(a) à ce que les choses aillent au bout». Le chef de l'État est revenu lundi matin à la Cité de l'architecture et du patrimoine, quatre ans après avoir lancé ce vaste chantier, pour dire que son enthousiasme n'avait pas faibli. Il a même «augmenté, puisque, désormais, nous en voyons la réalisation».

En présence de plusieurs membres du gouvernement, dont les ministres de la Ville, de la Culture et du Budget, Maurice Leroy, Frédéric Mitterrand et Valérie Pécresse, devant une assemblée d'élus, d'architectes et d'urbanistes, Nicolas Sarkozy a mis en valeur son bilan, sur un ton plus sobre que lors de ses dernières interventions sur le Grand Paris. «Rien n'aurait pu se faire sans l'État», a-t-il insisté, jugeant que «l'organisation des communes, des départements et de la Région» était incapable de lancer «un tel aménagement».

En matière de transports, le président a souligné l'adoption le 24 août du schéma d'ensemble des transports du Grand ­Paris, fruit d'un accord de janvier dernier entre l'État et la région. Un schéma qui fixe le tracé des 155 km du métro automatique et l'implantation des 57 gares, le tout à horizon 2025. Pour cela, a-t-il répété, «32 milliards d'euros vont être investis d'ici 2025 dans les infrastructures et 4,5 milliards dans le matériel roulant». Sans attendre, Nicolas Sarkozy a souligné la mise en service dès décembre des rames à double étage sur la ligne A du RER qu'il avait «promise». À venir ensuite «d'ici un an et demi», la prolongation de la ligne 14 et du RER E Éole…

Si certains doutent d'un tel financement en période de crise - en particulier Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts et responsable du groupe des écolos à la région Île-de-France -, Nicolas Sarkozy a fermement assuré que «le plan de financement (était) d'ores et déjà bouclé». Objectif: couper l'herbe sous le pied de ceux qui pensent qu'en cas d'alternance le dossier serait remis à plat.

Défense de la densité urbaine 

D'autant plus insensé pour le président qu'avec ce projet transports «plus de 650 projets d'aménagements» ont été impulsés et recensés par l'Atelier international du Grand Paris (AIGP). Parmi eux: la future cité judiciaire dans le quartier parisien des Batignolles, la Cité du cinéma portée par Luc Besson en Seine-Saint-Denis, «qui devrait être livrée au premier semestre 2012», ou, au sud, le chantier «emblématique» du pôle scientifique de Paris-Saclay, qui «se déploie» et auquel le chef de l'État attache «la plus grande importance». Dans le domaine culturel, Nicolas Sarkozy a vanté l'achèvement au printemps du Palais de Tokyo, à Paris, «grâce à l'aménagement de 10.000 m2 demeurés en friche pendant plus de vingt ans» ou la Philharmonie «dont les travaux sont désormais bien engagés».

Alors que la loi Grand Paris fixe un ­objectif de 70.000 logements annuels, il a vigoureusement défendu la densité «source de l'urbanité et de la convivialité». Le chef de l'État a chargé le premier ministre, François Fillon, de gérer le dossier de la libération du foncier public susceptible de permettre la réalisation de 50.000 logements d'ici 2016.

Maire divers droite de Versailles et président de la Cité de l'architecture, François de Mazières juge que «le Grand Paris impulsé par l'État est désormais entre les mains des élus locaux qui se mobilisent, quelle que soit leur couleur politique ». Un chantier «irréversible», a ajouté Maurice Leroy, et «qui dépasse les alternances du fait du consensus».

Si le président PS de la région Île-de-France, Jean-Paul Huchon, était absent lundi matin, comme le maire PS de Paris Bertrand Delanoë, représenté par son adjoint Pierre Mansat, il est intervenu dans l'après-midi, indiquant que, ces quatre dernières années, «on (avait) compris que le moteur du progrès, c'est l'entente» et pas «les méthodes à la hussarde». «Personne ne peut s'en octroyer le monopole», a-t-il ajouté en soulignant que le volet crucial à venir du Grand Paris serait sa gouvernance

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