> Grand Paris: le CESR d'IDF émet des doutes sur le partenariat de l'Etat
24 Septembre 2009
Rédigé par Pierre MANSAT et publié depuis
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Grand Paris: le CESR d'IDF émet des doutes sur le partenariat de l'Etat
PARIS, 24 sept 2009 (AFP) - Le président du Conseil économique et social régional (CESR) d'Ile-de-France a affirmé jeudi "adhérer à la volonté de faire de la région-capitale un chef de file mondial" dans le projet de loi du Grand Paris, tout en émettant des "doutes" sur le souhait de "partenariat" de l'Etat. "Un travail partenarial renforcé entre l'+Etat-stratège+ et les collectivités territoriales concernées, c'est bien la ligne qu'il faut suivre. A partir de là, en lisant le projet de loi, nous avons quelques interrogations, on devrait presque dire quelques doutes", a déclaré le président du CESR Jean-Claude Boucherat, au cours d'une conférence de presse. "Nous faisons confiance au gouvernement, mais nous disons néanmoins au Premier ministre: Attention à ne pas oublier les dialogues, concertations (...), enrichissements partagés pour regarder l'avenir de notre région", a-t-il dit. Le président du CESR a fait porter mercredi soir une lettre à François Fillon dans laquelle il attire son attention sur "la nécessité de sauvegarder les droits des parties prenantes (collectivités locales, citoyens...), leur association aux concertations préalables et de préserver toute sa dimension au débat public". Alors que les élus de gauche sont vent debout contre un projet, s'estimant dessaisis en matière d'urbanisme et de transports, M. Boucherat se demande si les nouveaux dispositifs prévus "s'accorderont avec ceux relevant des attributions régionales, issus des lois de décentralisation et portés par le syndicat des transports d'Ile-de-France (STIF) et le SDRIF" (schéma directeur régional). Au moment où le gouvernement a décidé de transférer des actifs du STIF à la RATP, M. Boucherat juge "indispensable de préserver les capacités financières d'intervention du STIF, notamment celles relatives à l'emprunt, sans lesquelles les projets régionaux ne pourraient se concrétiser". Il demande aussi au Premier ministre que "la dimension stratégique du SDRIF", élaboré par la région en association avec l'Etat depuis une loi Pasqua, "ne soit pas remise en question". eb/pz/phi > Letexte de l'intervention de M.Boucherat