23 Septembre 2009
Présents : Claude PERNES, Président de l’AMIF, Maire de Rosny (93), Jacques BRAVO, Maire du 9 ème arrondissement de Paris, Michel TEULET, Maire de Gagny (93), Gilles CATOIRE, Maire de Clichy (92), Jean-François ONETO, Maire d’Ozoir la Ferrière (77), Alain AUDOUBERT, Maire de Vitry (94), Pierre MANSAT, Adjoint au Maire de Paris, Jacques J.P. MARTIN, Maire de Nogent (94), Marie-Hélène LOPEZ-JOLLIVET, Maire de Vernouillet (78), Françoise RIBIERE, Maire de Igny (91), François DAGNAUD, Adjoint au Maire de Paris, Hamou BOUAKKAZ, Adjoint au Maire de Paris, Brigitte KUSTER, Maire du 17ème arrondissement de Paris, Vincent DELAHAYE, Maire de Massy (91), Delphine ANTONETTI, Maire de Longpont (91), Philippe PEMEZEC, Maire du Plessis-Robinson (92), GAUDUCHEAU Bernard, Maire de Vanves (92), François KOSCIUSKO-MORIZET, Maire de Sèvres (92), Didier MIGNOT, Maire du Blanc-Mesnil (93), Alda PEREIRA-LEMAITRE, Maire de Noisy-le-Sec (93), Jean-Yves LE BOUILLONNEC, Maire de Cachan (94), Jacques DEFRANCE, Maire de Lassy (95), Jean-Pierre BLAZY, Maire de Gonesse (95), Michel VALLADE, Maire de Pierrelaye (95)
Depuis plusieurs mois, les élus entendent parler des grands projets d’infrastructures de transports autour de 8 pôles choisis, et l’AMIF a participé à la réflexion autour des 10 projets architecturaux voulus par le Président de la République. C’est pourquoi Claude PERNES, après avoir fait état des nombreuses réactions négatives au projet de loi qu’il a reçu de la part des élus, a proposé que l’AMIF aborde la question avec un regard neuf et constructif.
En conséquence l’AMIF :
Demande que les Maires soient considérés comme des partenaires co-décisionnaires pleinement associés au projet.
Réaffirme sa confiance dans les élus locaux et dans les collectivités qu’ils dirigent et qui assurent l’essentiel des services publics de proximité, réalisant 75% de l’investissement public. Les projets en cours ou déjà actés ne devront pas être remis en cause.
Considère donc que l’Etat doit rouvrir le dialogue avec les villes, les départements, la Région, Paris Métropole, les associations d’élus et, in fine, avec les Français.
Considère qu’il est possible d’avancer au-delà des champs partisans pour « faire confiance à l’intelligence territoriale ».
Les sujets d’inquiétude sont nombreux, mais il est possible de parvenir à un projet partagé par tous.Pour cela l’AMIF considère qu’il faut donner un peu plus de temps à la concertation.
Comme le montrent les débats du Conseil d’Administration de l’AMIF, certains aspects du texte sont encore obscurs, et les élus ont besoin d’informations complémentaires et de temps pour les traiter. Le conseil d’administration n’a pas, par exemple, pu étudier lundi la question du STIF qui fera l’objet d’un prochain communiqué.
Enfin, considérant que le « Grand Paris » s’adresse non seulement aux franciliens mais à l’ensemble des français, l’AMIF a demandé et obtenu l’organisation d’un débat durant le congrès de l’AMF en novembre qui sera placé sous la présidence de Claude PERNES. Elle invite l’Etat à y participer et en attendant, à ne rien précipiter.
L’AMIF veut assurer l’Etat de la détermination et de la volonté de tous les élus locaux à travailler ensemble pour avancer et indique que cela ne peut que se faire de manière concertée.
Une grande réforme est possible. Les élus locaux y sont prêts.