5 Mars 2008
"Je suis le premier maire à avoir associé les collectivités voisines à de nombreux projets", explique l'édile socialiste, qui brigue un deuxième mandat dimanche. "Il faut absolument qu'au lendemain des élections municipales se mette en route une nouvelle dynamique".
Selon Bertrand Delanoë, "il existe aujourd'hui un potentiel extraordinaire pour bâtir Paris Métropole", que la droite appelle Grand Paris et que Nicolas Sarkozy a souhaité relancer au début de l'année.
"Dans ce dossier, "rien ne se fera sans l'Etat", estime le maire sortant.
L'implication présidentielle "est donc légitime même si Nicolas Sarkozy se montre tantôt constructif, tantôt motivé par des préoccupations électorales. Je souhaite qu'au lendemain des municipales, ce soit un état d'esprit constructif qui domine".
Pour Bertrand Delanoë, "l'efficacité en matière de politique de logement, des déplacements ou de la dynamique économique, c'est une vraie solidarité" à l'échelle de l'agglomération mais il faut également une "solidarité fiscale".
"Paris y est prête je vous le confirme", explique-t-il, s'interrogeant sur la volonté des Hauts-de-Seine, département tenu par la droite et ancien fief électoral de Nicolas Sarkozy, d'y participer.
"Curieusement, l'UMP n'y fait jamais allusion, préférant évoquer un improbable pot commun dans lequel chacun verserait selon sa volonté. C'est une garantie de l'échec", assure-t-il.
Laure Bretton