4 Juillet 2018
Sur le fond: deux paradoxes qui n'en sont pas me semblent intéressants à développer:
- c'est dans la zone de plus grande accumulation et de production de richesse, l'Ile-de-France, que les écarts sociaux sont les plus grands! Ce qui contredit bien la théorie de l'égalité des chances...individuelle; la "richesse" ne ruisselle ni spontanément ni naturellement .
- c'est au cœur du centre métropolitain que les habitants utilisant le plus les transports en commun polluent le moins avec des véhicules individuels, et subissent le plus fort taux de pollution; ce qui peut renvoyer à un projet de clôture/protection de la ville centre...ou une véritable coopération renforcée à l'échelle métropolitaine; Chemin semble-t-il choisi mais peut-être pas encore assez évident et reconnu.
Enfin sur la question introductive du "polycentrisme", terme qui qualifierait la métropole d'aujourd'hui:
Une petite rétrospective historique: la ville (et pas seulement Paris) s'est toujours développée à la fois de façon polycentrique ET annulaire; mais aussi en alternant les phases d'extension ouverte et de densification/intensification et clôture . Cela pour l'aspect "morphologique" du développement urbain.
Ceci doit être corroboré avec le véritable enjeux: celui des pouvoirs sur la ville et les territoires et de leur localisation dans ce polycentrisme; la multiplication des centres de pouvoir (avant: ceux de l'Université, du Palais, du Prévost des marchands...) n'efface pas le caractère décisionnel de leur action, de leurs institutions. Il n'est pas neutre de trouver à l'extrême ouest parisien "Paris-La Défense" et au nord de l'agglomération métropolitaine l'essentiel de la logistique de stockage consécutive aux nouvelles formes de distribution.
Le "polycentrisme" n'annule ni n'efface les structures de la géographie politique et sociale héritée de l'histoire du territoire.
Sans en faire un étendard, il faut sans doute porter des projets et leur implantation qui puissent à long terme porter la contradiction dans ce champ là aussi.
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Dans "objectifs et actions proposées": "développer les franchissements des grandes coupures, comme...les cours d'eau".
Comme cela est par ailleurs très bien développé dans d'autres parties du texte, les cours d'eau , contrairement à bon nombre d'autres infrastructures linéaires, sont avant tout des opportunités et potentialités POSITIVES en matière d'aménagement et de cadre de vie; je ne les aurais donc pas classées dans cette énumération.
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Commentaire tout personnel: je me retrouve tout à fait dans l'interpellation sur le polycentrisme de la métropole parisienne. Pierre Mansat